Du plat de la main, je lissais le haut de ma tenue civile et jetais un coup d'oeil dans le petit miroir. Mouai pas mal. Je ne pouvais pas cacher ma chevelure ni mes yeux assez ... hors normes mais je pouvais cacher le reste et plutôt bien d'ailleurs. J'avais passé un pantalon simple et sombre, à l'image de toute ma tenue. J'avais abandonné l'idée de l'uniforme, que se soit le mien -pas très utile pour passer incognito au près du Commandant- ou celui du simple Crow, ne sachant pas trop ce qui était prévu pour la mission. Première mission officielle. Je soupirais. J'avais transmis le dossier au Commandant Alexander après l'avoir parcourut rapidement, lui signalant qu'il ferait la mission avec une nouvelle venue. Sans lui préciser que c'était moi, sa partenaire, la nouvelle Commandante en Chef. Je n'aurais jamais pensé cacher mon identité pour une simple mission, mais je voulais voir cet homme en action. Il semblait avoir le respect de ses hommes et avait été haïs par Malcolm. Il était donc intéressant de facto. Ajouté à cela le fait que son rang ai été créé spécialement pour lui et vous aviez vraiment envie d'en savoir plus.
Cependant, pour que la mission ne soit pas compromise avant même qu'elle n'ai commencée, j'avais joins un bref résumé de mes capacités au combat, qu'il puisse m'assigner un rôle adapté. Une mauvaise évaluation des compétences des hommes prenant part à la mission amène souvent à des situations peu enviables.
Je réfléchis rapidement. Est ce vraiment la bonne solution ? Hmm... La mission semblait simple, sans trop de danger -excepté le fait d'entrer dans une prison- et semblait être une affaire purement humaine. Enfin, espérons le. Même si un Akuma ou deux était impliqués, il ne serait pas trop dur de s'en débarrasser. Et si je lui avait signalé qui j'étais, il m'aurait peut-être donné le rôle avec le moins de risques -la causalité du sexe féminin ou du supérieur jouant surement- ou alors il aurait pu prendre cette mission comme une évaluation, mauvaise chose, car pour prouver leur capacités, beaucoup de personnes se mettaient en danger inutilement. Ou il n'aurait rien fait de tout ça. Qui sait ? Je préférais prendre trop de précautions que pas assez. Durant mes années en tant que Soldat de la Matriarche Luverrier j'avais vu l'effet que le rang avait sur les gens. Particulièrement les gens ambitieux et les soldats.
Je tournais le regard vers mon lit sur lequel j'avais étalé mes armes. Je glissais le filin de fer de quelques millimètres d'épaisseur autour de mon poignet le faisant ressembler à un bracelet discret. Je mis un fin stylet en argent dans la poche intérieure de ma veste prévue à cet effet. J'ajoutais à ça quelques couteaux de lancer et on pouvait dire que c'était bon. J'allais laisser Moisson, ma fidèle rapière, ici. Il fallait être discret, et une rapière, même simple comme la mienne, ne passait pas inaperçu. Je sortis de chez moi en enfilant des gants fin noirs et me dirigeai vers le lieu de rendez-vous d'un bon pas. Je serais un peu en avance certes mais il ne fallait pas faire attendre le Commandant n'est ce pas ?


         Halloween

Le lieu de rendez-vous était digne des gens qui y traînaient, pas recommandable et pas fréquentable, un endroit sans aucun doute merveilleux. Je laissais mon regard parcourir la salle, détaillant chaque occupant rapidement, pour m'arrêter sur un homme au cheveux clairs qui me fit un signe de la main. Je me dirigeais vers le Commandant que je le saluais de la tête, et l'homme posté en face de lui.

- Bonjour Miss. Enchanté. Je suis le Commandant Thomas Alexander et je crains de ne pas connaitre votre nom.

- Bonjour Monsieur. Kaelis Hastings. Ravie.

Techniquement je ne mentais pas, c'était le nom de jeune fille de ma mère.

- Quant à ce charmant jeune homme à côté de moi, il s'agit de Maxim. Maxim est gardien dans la prison que nous devons infiltrer. Il va nous aider à faire rentrer armes et équipement dans l'enceinte sans éveiller les soupçons. Veuillez lui remettre les lames cachées dans le revers de votre veste, votre filin ainsi que vos sceaux. Vous les récupérerez une fois incarcérée.

J'hochais la tête -peu étonnée qu'il les ai aperçu- tout en donnant mes armes à l'homme, même si j'avais une légère réticence à les lui laisser et à me trimbaler désarmée. Quand j'eu finis, Maxim passa une simple lame au Commandant. Que pouvait-il bien vouloir faire avec ? Tuer un civil ?

- Bien Miss, allons commettre un crime, voulez-vous ?

Je me mis légèrement en retrait du Commandant alors que je le suivais dans les rues de Berlin. Rapidement nous entrâmes dans le parlement Allemand et j'avais mon idée sur ce qu'Alexander prévoyait de faire et j'étais intriguée sur ce qui allait suivre. Sous le regard interloqué d'un secrétaire, je pénétrais à la suite du Commandant dans un bureau. Il lui suffit d'une phrase, une phrase pour que l'homme à qui j'avais confié la direction de la mission poignarde à mort un parlementaire allemand. Hmm ok. Expéditif et légèrement sauvage comme méthode mais efficace. Un partisan hein ? Pourquoi pas. Le Commandant s'agenouilla les mains derrière la tête.

- Ne vous en faites pas, j'ai fais en sorte que notre visage n'apparaisse pas dans la presse. Maintenant je vous conseille de vous mettre à genoux si vous ne voulez pas recevoir une balle de mousquet entre les omoplates.

Il n'avait pas finis sa phrase que je l'imitais. Même quelqu'un avec un demis-cerveau l'aurait fait. Des bruits de course se firent entendre et plusieurs gardes déboulèrent dans la pièce, leurs fusils pointés sur nous. Ils n'eurent pas à regarder bien en détails pour comprendre ce qu'il s'était passé surtout avec le secrétaire qui était revenu et qui répétait encore et encore ce qu'il avait vu, hystérique. Les gardes nous maîtrisèrent rapidement, nous passèrent des menottes et nous fîmes sortir de la pièce alors qu'un autre garde ramassait la lame que le Commandant avait laissé tombé au sol. Intéressante expérience que de se faire traîner et pousser à travers le parlement Allemand, les menottes aux poignets attirant les regards des passants et autres curieux.

Rapidement, nous fûmes traînés à l'extérieur et poussés dans une camionnette qui démarra sans attendre, sans doute en direction la prison. Le jugement n'avait pas trop pris de temps, expéditif dirons nous. Surtout si les accusés plaidaient coupable -ce qui avait été notre cas-. En sommes, une formalité nécessaire sur notre parcours. La voiture tressautait sur les malformations de la route et ralentissait seulement quand il sembla y avoir un attroupement bloquant le passage. Assise en face du Commandant Alexander, je m'adossais à la parois et fermais à demis les yeux.

- Efficace. D'une pierre, deux coups.

Je laissais passer un silence, réfléchissant à divers scénarios.

- Comment devrons nous procéder une fois là bas ? Comment nous retrouverons nous ?

Car je le supposais, nous n'allions pas être tout le temps ensemble et encore moins dans la même cellule. A moins que la chance soit avec nous, mais dans ce cas ce qui allait suivre allait faire mal. La Chance était rarement généreuse comme Dame, plus souvent à double tranchant. A peine avais-je eu le temps de parler que la voiture ralentit et se stoppa une puis deux fois. Surement pour passer des portiques de sécurité. Finalement elle s'arrêta et les portes arrières s'ouvrirent. Allez en route mauvaise troupe. Allons résoudre des énigmes en pleine prison.



         Halloween

Je regardais la porte du véhicule se fermer avec un claquement sec. Sans déconner. "Soyez patiente et profitez de l'occasion qui vous est offerte pour réfléchir à ce que vous êtes prête à me révéler sur vous." Qu'est ce que c'était cette phrase d'avertissement ? Je croisais les bras et m'adossais à la parois métallique le temps que le véhicule fasse les derniers mètres pour s'arrêter. Je réfléchirais à cela plus tard. A bien y penser, je n'aurais surement pas d'autre moment de tranquilité alors il valait mieux pour moi de me concentrer et chercher la moindre parcelle de calme car je sentais que vivre mes premières heures en tant que prisonnière n'allait pas être du gâteau. J'eus droit à cinq minutes de paix avant que le véhicule ne s'arrête et qu'un garde ouvre la porte.
Il m'agrippa le bras, me tira à l'extérieur et m’enserra les poignets dans des menottes qui ne m'avaient pas manquées du tout. Il vérifia une feuille, sans même noter le fait qu'il manquait un détenu, purement normal. Une fois que se fut fait, il me poussa à l'intérieur, sans oublier au passage de laisser ses traîner yeux sur certains endroits de ma personne alors qu'on m'enregistrais. Si lui ne fit que regarder, celui qui me jeta l'informe unicolore et me désigna un endroit où me changer ne s'en contenta pas. Il laissa traîner ses mains là où il ne fallait et se fit un plaisir de me dire ce qu'il s'imaginait me faire. Si je ne réagis pas, ignorant la bataille à l'intérieur de mon crâne, je notais son visage dans un coin de mon esprit avec pour but, de lui casser tous les doigts de cette main ainsi que lui enlever la langue avant de partir. Pas une revanche mais plutôt une prévention. Une altruiste comme moi, on en trouve pas beaucoup.


Le cellule était banale si on exceptait la rousse qui se tenait légèrement en retrait le temps qu'on m'enlève ces foutues menottes. Avec une chevelure pareille, impossible de la manquer. En l'examinant plus en avant, quelque chose clochait chez elle. Elle ne semblait pas avoir sa place au milieu de cette cellule décrépie.

- Bonjour princesse.

Interloquée, frottant mes poignets endoloris, je la regardait venir beaucoup trop près de moi et ... m'embrasser chastement avant de s'éloigner aussi rapidement et de se percher sur le lit du dessus. Il n'était pas censé y avoir une aile psychiatrique dans cette prison ?

- Tu as choisis le mauvais jour pour venir visiter, tu ferais mieux d’être prudente.

J'inspirais et expirais pour reprendre pour reprendre contenance et haussais les épaules.

- Nous sommes en prison, il vaut mieux être tout le temps prudente non ? Et pas seulement envers les autres détenus...

Elle ne m'écoutais déjà plus et avait commencé à chantonner en ... langue slave. Voyons le point positif, au moins elle me laissais tranquille. Je m'asseyais sur le lit du bas et croisais les doigts. Quel était le problème le plus important ? Les disparitions ou le fait que le Commandant Alexander me faisait de plus en plus à un chien avec un steak saignant ? "J'ai besoin de savoir si je peux vous faire confiance et si vous ne risquez pas de mettre la mission en danger." Est ce que tout lui dévoiler était la meilleure décision ? Je retins un grognement et me passais la main dans les cheveux. J'en avais déjà débattu toute la matinée et la soirée précédente. Il ne devait pas savoir mon nom de famille ni d'où je venais. Si il l'apprenait, il y avait de fortes chances que l'aiguille de son compteur qui actuellement oscillait entre "suspect" et "je peut vivre avec" passe directement dans le rouge "Danger mortel, abandonnez la mission, aucune confiance !" Bon sur ce point, je n'avais pas changé d'avis. Je mis donc à profit le temps suivant, c'est à dire au moins une a deux heures, pour réfléchir à notre affaire. Entre ce laps de temps et "patientez un peu" il y avait une différence assez notable, que je décidais de ne pas noter pour le moment.

- Hum… il semblerait que tu ne va pas me tenir compagnie bien longtemps princesse.

La voix de ma co-détenue me sortit de mes pensés. Elle descendit de son lit et se positionna au fond de la cellule comme elle l'avait fait quand j'étais arrivée. Je fronçais les sourcils, voyant qu'au bout de quelques minutes rien ne se passait. Mais alors que je me disais qu'elle allait vraiment pas bien au niveau psychologique, le Commandant Alexander se positionna devant la porte grillagée de la cellule. Et rien qu'avec ces cinq petites minutes, ma co-détenue passa de "dingue" à "intrigante" dans mon esprit. Je me levais, ajoutant une autre note me disant de faire des recherches sur elle et suivit le Commandant.

Arrivé dans une pièce, le dit Commandant me tendit une tenue et je partis me changer. Je ne comptais pas prononcer un mot sur le léger retard et me contentais d'étaler tenue et arme sur le lit puis de me déshabiller. Merci Seigneur, la tenue était confortable et comportait un pantalon et non pas une foutue jupe de tailleur. Mon esprit divagua quelques secondes et je m'imaginais me battre dans un truc aussi inconfortable. Nope, nope et nope.

- Alors Miss Hastings, vous avez eue le temps de réfléchir dans votre cellule ?

J'eu envie de dire nope à voix haute, mais je contins et passais mon chemisier.

- Si vous voulez parler de ce secret qui m'entoure, il n'est pas suffisamment important pour compromettre la mission. Présentement, je n'ai aucuns buts à ce que vous n'ayez pas confiance en moi. Je finis de ranger mes armes tout en sortant de derrière le paravent. Quant à notre mission, la cause la plus probable serait un akuma. Bien sur la cause d'une innocence ne peut être exclue, c'est pour cela qu'on est là, et si on se cantonne au "normal", je mimais des guillemets, Un tueur en série qui profiterait de l'univers carcéral pour s'amuser serait en premier sur ma liste.

Je finis de boutonner la manche par dessus le filin enroulé autour de mon poignet.

- Pour le dernier cas, c'est plutôt simple, il suffit de voir si tous les disparus ont quelques chose en commun... Je fronçais les sourcils et ajoutais rapidement. Autre que la prison. Pour les deux premiers, il nous faut fouiller plus en profondeur le bâtiment par contre. Donc que souhaitez vous faire ?

Sur ses mots j'allais pour sortir quand j'avisais qu'il était toujours appuyé a la porte verrouillée. J'haussais un sourcil à son intention, attendant qu'il se pousse pour qu'on ne perde pas plus de temps dans notre mission.


         Halloween

Je vis dans les yeux du Commandant que mes réponses lui plaisaient pas. Pas du tout. Etait-ce si important ? Non. Allais-je gagner sa confiance comme ça ? Encore moins. Mais gagner sa confiance n'était pas mon but, j'étais là pour évaluer ses compétences. La confiance n'était qu'un plus.

- Je vais commencer par répondre à votre première remarque Miss. Tous les secrets sont importants et encore plus ceux que l'on crée spécialement pour ma personne. Croyez bien que je finirai par comprendre ce que vous me cachez. Bien ce point éclairci, qu'avez vous pensée de votre compagnonne de cellule ? Elle m'a semblé ne pas appartenir à cet endroit. Peut être n'est ce qu'une impression mais elle dégageait une aura particulière. Enfin passons. Quoi qu'il en soit nous allons devoir explorer cette prison pour comprendre ce qu'il se passe. Nous devrions commencer par la morgue et les souterrains. Quoi qu'il se cache ici, nous ne le trouverons pas dans les zones fréquentées. Nous devrions...

Des explosions firent trembler les bâtiments. Le Commandant ne prit pas la peine de finir sa phrase et sortit, tombant nez à nez avec celui qui nous aidait depuis le début.

- Que se passe t-il ?
- Des machines attaquent le bloc des détenus féminins.
- En parlant du loup ...
- Bon plus de temps à perdre, menez nous aux souterrains de la prison.

Je suivais les deux hommes, faisant attention à garder le rythme. Où que mes yeux se posent, la panique régnait. Je grimaçais légèrement devant l'impuissance dont on ne pouvait que faire preuve face à ce désastre. Je laissais Alexander s'occuper de l'akuma qui semblait nous trouver à son gout pour examiner les personnes qui hurlaient et couraient dans tous les sens. Je ne voyais nulle part ma brève colocataire. Soit elle était déjà passée à trépas ou s'était enfuie avec succès, soit l'instinct du Commandant et le mien étaient sur une piste. J'évitais un des projectiles déviés et aidait une jeune femme qui avait trébuchée à se relever. Cette dernière ne demanda pas son reste et reprit sa course. Les bonnes manières se perdaient de nos jours.
L'Akuma défait nous nous remirent rapidement en route. Je jetais un coup d'oeil aux escaliers et grimaçais. Ils ne donnaient vraiment pas envie d'y descendre. Je regarde autour de nous pendant qu'Alexander renvoie son ami. personne ne nous avait suivis jusqu'ici, je me doutais même que quelqu'un nous ai vu nous diriger à contre sens de la foule paniquée.

- A nous deux. Nous allons explorer cet endroit de fond en comble. Soyez prête pour tout et ne vous laissez pas distraire. Nous ne savons pas ce que nous allons trouver en bas et nous ne sommes pas accompagnés d'un Exorciste, de fait, la présence d'Akumas va sensiblement nous compliquer la tâche. Espérons ne pas tomber sur un Noé. Bien si vous n'avez pas de questions, allons y.

Je l'écoute tout en vérifiant mon équipement. Quand il fini j'hoche la tête et le suit alors qu'on commence à descendre. L'air sens le renfermé et la poussière vole dans l'air. Une fois au bas des escaliers, je constate que la lumière des lampes électriques éclaire faiblement le couloir qui s'étends devant nous. Elle était suffisamment faible pour ne pas être perceptible du haut de la volée de marche éclairée par la lumière du jour. Nous nous avançons dans le couloir, vérifiant chaque pièce vide et sombre, la lumière des lampes n'arrivant pas à en éclairer l'intérieur, jusqu'à une porte déjà ouverte et dont la lumière vive qui en sortait contrastait drastiquement avec le couloir. Je supposais que c'était la morgue. Qu'est ce qu'on pouvait bien y trouver d'autre que des corps ? Logiquement rien n'est ce pas ?
Je jetais discrètement un coup d'oeil à l'intérieur pour y voir ... ma colocataire de cellule. Donc la logique n'était pas avec nous. Ok pas de soucis.Je fis signe au Commandant qu'il y avait quelqu'un dans la pièce et rejetais un coup d'oeil. Mon ex co-détenue arpentait la pièce avec l'assurance d'une personne cherchant quelque chose chez elle. Elle ne semblait pas inquiète le moins du monde de se qu'il se passait au dessus de sa tête. Certes s'était étouffé mais on pouvait sentir et percevoir les explosions et le faible échos des cris. J'espérais que tout à l'heure ai été un coup de chance, sinon elle nous avait surement déjà entendue arriver jusqu'ici. Avec de la chance, le bruit de fond avait couvert nos bruit de pas jusqu'ici. Je prenais en main un de mes couteaux. On avait plusieurs solutions. Si on partait du principe qu'elle était humaine, le Commandant et moi-même avions de la chance d'avoir le dessus sur elle et de savoir pourquoi elle était ici, calme et posée. Si elle ne l'était pas et qu'elle était plus puissante qu'un akuma niveau 2, aucunes des solutions qui me passaient en tête ne convenaient si on voulait sortir en vie. J'aurais bien proposé quelque chose mais je vis à travers l'interstice de la porte, la demoiselle en question se tourner vers nous et pencher la tête sur le coté. Bon ben on était dans la merde.





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