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ConnexionRencontre avec un ours mal léché. Believe :: Le Monde :: Europe :: Cache d'Armagh
# Rencontre avec un ours mal léché. Mer 20 Nov - 22:01
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
- Madame, vous êtes sure de vouloir que je vous laisse ici et pas à la ville ?
Je ne regardais même pas celui qui venait de parler et lui fis un rapide signe de la main. J'entendis un soupir et des bruits de pas qui décroissaient. Bien. Après un rapide coup d'oeil autour de moi pour vérifier que personne n'était présent, je m'avançais dans la foret qui longeait les terres du clan Whelan. Le clan en lui même ne m'intéressais pas. Quoique, leur spécialité pour l'alchimie était utile. Mais aujourd'hui, je n'étais intéressée que par ce qui se trouvait sous leurs terres. Un trésor dont ils n'avaient pas conscience et dont il n'avaient pas l'accès. En tous cas, pas que je m'en souvienne. Je regardais autour de moi et eu envie de jurer. Il ne s'occupait jamais de leur foret ou quoi ? L'envie de crapahuter dans ces bois en plein hiver et dans la neige n'était pas mon envie première. Certes, d'où je venais c'était pire et certes, j'adorais la neige, mais il fallait pas pousser la sorcière de la falaise non plus.
L'entrée secondaire devait être par là ... Trouvé ! Des pierres roulèrent sous mes pieds alors que je descendais avec précaution dans les grottes naturelles qui s'étaient formées sur ces terres. Mes jupes dans une main, l'autre s'accrochant au aspérités dans la parois, j'essayais de ne pas tomber alors que j'entrais dans la formation rocheuse. Une fois à l'intérieur de la grotte le sol s'aplanissait doucement. Je lâchais le mur et frottait mes mains, enlevant la mousse et la terre qui y restait puis fixais le trou sombre qui me faisait face. Sans même une hésitation je m'y engouffrais, avec mes souvenirs pour seul guide dans ce dédale rocheux. Je sus que j'avais trouvé mon chemin quand, au bout d'une quinzaine de minutes, le sol que mes pieds foulaient se transformaient peu à peu, se lissant, passant d'une roche brute à une pierre travaillée. Au bout de dix pas sur ce sol ciselé, je tendis la main gauche et enlevais la torche de son socle métallique. D'un geste je l'allumais.
J'avais détourné mes yeux pour éviter l'agression de la lumière soudaine alors que j'étais dans le noir depuis un certain moment. Mon regard était planté dans celui vide et sombre d'un crâne, délicatement posé sur une étagère de pierre, premier squelette à saluer ma venue en ses lieux. J'eu un fin sourire et sans plus de manière, continuais mon chemin. Tout le long de ses catacombes, les deux murs qui entouraient le visiteur étaient emplis de squelettes, complets ou non, accompagnés de petits objets ou non. Pour les plus superstitieux, les regards des morts les suivaient tout au long du chemin. Je ne croyais pas en tout ça. Bien sur je savais ce qui se passait après la mort, et l'existence de fantômes était pour moi un fait, mais l'idée que les crânes puissent encore voir, ou même suivre du regard quelqu'un était une absurdité.
Tout comme la grotte, les catacombes étaient construites pour être un labyrinthe. La première fois que j'y étais venue, j'y étais restée un moment, me familiarisant avec l'endroit et aujourd'hui je pouvais m'y retrouver presque comme si c'était chez moi. Des caveaux scellés que je comptais bientôt ouvrir aux simples tombes et couloirs aux murs de squelettes, j'en connaissais tous les recoins. A la réunion des couloirs se tenait un escalier qui s'enfonçait dans le sol, comme si se n'était pas déjà suffisamment profond. Enfin, je ne pouvais rien dire avec la façon dont j'avais arrangé l'entrée secrète de mon propre repaire.
Entre l'escalier et l'endroit que j'étais venus voir il n'y avait pas de transition. Le pied quittant la dernière marche se posait sur le sol d'une salle immense. Je m'y connaissais en terme hyperbolique, je n'utilisais pas ces termes à la légère, mais cette salle était littéralement immense. Elle était agencée comme une bibliothèque aux allées irrégulières essayant avec succès d'imiter les dédales des étages supérieurs. Devant l'escalier se trouvait une sorte d'espace légèrement vide faisant surement office de Hall. Dans un coin, se trouvait un canapé, un fauteuil et une table basse, en face une table entourée de ses six chaises et rien de plus. Spartiate. Cet endroit était assez unique en soi. La majorité des caches que j'avais visité jusqu’à présent étaient toutes aménagées pour que l'on puisse y vivre au moins quelques jours. Mais celle ci semblait uniquement dédié à la recherche. Ca m'avait fait bizarre la première fois que j'étais venue. Moi qui avais compté y vivre plusieurs mois avait eu une jolie surprise en découvrant qu'il n'y avait pas de chambre, de cuisine ou même de salle d'eaux, simplement une petite fontaine dans un coin où l'humidité de l'eau ne détruirait pas les livres. Alors effectivement, caché dans ce labyrinthe se trouvait un salon complet, avec alcool, cheminée et tout ça, j'y avais même rajouter un service à thé. Mais c'était le seul endroit où il était possible de se reposer dans toute cette pièce. J'excluais bien sur, les grandes tables avec leurs chaises et leurs chandeliers qui étaient à l'image de toute cette pièce, principalement dédiées à l'étude. Soi disant passant, grâce à l'empereur et suite à ma demande, cet endroit disposait enfin une chambre grand luxe dont la porte apparaissait quand on y pensait. N'était ce pas une grande amélioration ?
Après avoir déposé mon manteau en vrac sur le canapé, je marchais d'un pas rapide et sur vers une allée précise, pour prendre un livre précis, qui jusqu'à ce jours, ne m'aurais pas été très utile. Une fois le livre en main, je le feuilletais tout en revenant à l'entrée de la pièce d'étude. Peut-être prêtais-je trop attention au contenu du livre que j'avais en main et qui me permettrait d'augmenter considérablement mon pouvoir si ce que j'avais en tête fonctionnait, l'excitation qui en découlait ou bien est ce l'inattention dont je faisais preuve, prenant pour acquis que cette cache était encore non attribuée, bref tout est-il que je ne remarquais pas l'ombre qui se tenait dans un coin de la pièce alors que je posais le livre sur la table et absorbée par ma lecture je tournais les pages, cherchant un passage précis tout en marmonnant légèrement.
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ET L'OURS.
- Madame, vous êtes sure de vouloir que je vous laisse ici et pas à la ville ?
Je ne regardais même pas celui qui venait de parler et lui fis un rapide signe de la main. J'entendis un soupir et des bruits de pas qui décroissaient. Bien. Après un rapide coup d'oeil autour de moi pour vérifier que personne n'était présent, je m'avançais dans la foret qui longeait les terres du clan Whelan. Le clan en lui même ne m'intéressais pas. Quoique, leur spécialité pour l'alchimie était utile. Mais aujourd'hui, je n'étais intéressée que par ce qui se trouvait sous leurs terres. Un trésor dont ils n'avaient pas conscience et dont il n'avaient pas l'accès. En tous cas, pas que je m'en souvienne. Je regardais autour de moi et eu envie de jurer. Il ne s'occupait jamais de leur foret ou quoi ? L'envie de crapahuter dans ces bois en plein hiver et dans la neige n'était pas mon envie première. Certes, d'où je venais c'était pire et certes, j'adorais la neige, mais il fallait pas pousser la sorcière de la falaise non plus.
L'entrée secondaire devait être par là ... Trouvé ! Des pierres roulèrent sous mes pieds alors que je descendais avec précaution dans les grottes naturelles qui s'étaient formées sur ces terres. Mes jupes dans une main, l'autre s'accrochant au aspérités dans la parois, j'essayais de ne pas tomber alors que j'entrais dans la formation rocheuse. Une fois à l'intérieur de la grotte le sol s'aplanissait doucement. Je lâchais le mur et frottait mes mains, enlevant la mousse et la terre qui y restait puis fixais le trou sombre qui me faisait face. Sans même une hésitation je m'y engouffrais, avec mes souvenirs pour seul guide dans ce dédale rocheux. Je sus que j'avais trouvé mon chemin quand, au bout d'une quinzaine de minutes, le sol que mes pieds foulaient se transformaient peu à peu, se lissant, passant d'une roche brute à une pierre travaillée. Au bout de dix pas sur ce sol ciselé, je tendis la main gauche et enlevais la torche de son socle métallique. D'un geste je l'allumais.
J'avais détourné mes yeux pour éviter l'agression de la lumière soudaine alors que j'étais dans le noir depuis un certain moment. Mon regard était planté dans celui vide et sombre d'un crâne, délicatement posé sur une étagère de pierre, premier squelette à saluer ma venue en ses lieux. J'eu un fin sourire et sans plus de manière, continuais mon chemin. Tout le long de ses catacombes, les deux murs qui entouraient le visiteur étaient emplis de squelettes, complets ou non, accompagnés de petits objets ou non. Pour les plus superstitieux, les regards des morts les suivaient tout au long du chemin. Je ne croyais pas en tout ça. Bien sur je savais ce qui se passait après la mort, et l'existence de fantômes était pour moi un fait, mais l'idée que les crânes puissent encore voir, ou même suivre du regard quelqu'un était une absurdité.
Tout comme la grotte, les catacombes étaient construites pour être un labyrinthe. La première fois que j'y étais venue, j'y étais restée un moment, me familiarisant avec l'endroit et aujourd'hui je pouvais m'y retrouver presque comme si c'était chez moi. Des caveaux scellés que je comptais bientôt ouvrir aux simples tombes et couloirs aux murs de squelettes, j'en connaissais tous les recoins. A la réunion des couloirs se tenait un escalier qui s'enfonçait dans le sol, comme si se n'était pas déjà suffisamment profond. Enfin, je ne pouvais rien dire avec la façon dont j'avais arrangé l'entrée secrète de mon propre repaire.
Entre l'escalier et l'endroit que j'étais venus voir il n'y avait pas de transition. Le pied quittant la dernière marche se posait sur le sol d'une salle immense. Je m'y connaissais en terme hyperbolique, je n'utilisais pas ces termes à la légère, mais cette salle était littéralement immense. Elle était agencée comme une bibliothèque aux allées irrégulières essayant avec succès d'imiter les dédales des étages supérieurs. Devant l'escalier se trouvait une sorte d'espace légèrement vide faisant surement office de Hall. Dans un coin, se trouvait un canapé, un fauteuil et une table basse, en face une table entourée de ses six chaises et rien de plus. Spartiate. Cet endroit était assez unique en soi. La majorité des caches que j'avais visité jusqu’à présent étaient toutes aménagées pour que l'on puisse y vivre au moins quelques jours. Mais celle ci semblait uniquement dédié à la recherche. Ca m'avait fait bizarre la première fois que j'étais venue. Moi qui avais compté y vivre plusieurs mois avait eu une jolie surprise en découvrant qu'il n'y avait pas de chambre, de cuisine ou même de salle d'eaux, simplement une petite fontaine dans un coin où l'humidité de l'eau ne détruirait pas les livres. Alors effectivement, caché dans ce labyrinthe se trouvait un salon complet, avec alcool, cheminée et tout ça, j'y avais même rajouter un service à thé. Mais c'était le seul endroit où il était possible de se reposer dans toute cette pièce. J'excluais bien sur, les grandes tables avec leurs chaises et leurs chandeliers qui étaient à l'image de toute cette pièce, principalement dédiées à l'étude. Soi disant passant, grâce à l'empereur et suite à ma demande, cet endroit disposait enfin une chambre grand luxe dont la porte apparaissait quand on y pensait. N'était ce pas une grande amélioration ?
Après avoir déposé mon manteau en vrac sur le canapé, je marchais d'un pas rapide et sur vers une allée précise, pour prendre un livre précis, qui jusqu'à ce jours, ne m'aurais pas été très utile. Une fois le livre en main, je le feuilletais tout en revenant à l'entrée de la pièce d'étude. Peut-être prêtais-je trop attention au contenu du livre que j'avais en main et qui me permettrait d'augmenter considérablement mon pouvoir si ce que j'avais en tête fonctionnait, l'excitation qui en découlait ou bien est ce l'inattention dont je faisais preuve, prenant pour acquis que cette cache était encore non attribuée, bref tout est-il que je ne remarquais pas l'ombre qui se tenait dans un coin de la pièce alors que je posais le livre sur la table et absorbée par ma lecture je tournais les pages, cherchant un passage précis tout en marmonnant légèrement.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Mer 20 Nov - 22:32
Si l’alarme qu’il avait placé sur la cache qu’il devait protéger n’avait pas sonné dans un coin de son esprit, alors sans nul doute que sa nuit aurait été horrible. Après-tout, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eut une nuit complète et… correcte. Dix ans en réalité mais cela il ne voulait pas y penser. Il donnait suffisamment le change pour son fils, le reste étant gérer par des amis de confiance qui le soutenait sans peine. Et pourtant… ce n’était pas suffisant.
Trop sentimentale… beaucoup trop…
Il descendit de son lit sans même froisser les couvertures, n’étant pas rentrer dans le lit et n’ayant même pas prit la peine de se changer. Il portait donc toujours les vêtements de la journée, quelque chose de ample et de confortable pour jouer avec son fils.
Il prit son épée, la passant à sa ceinture plus par habitude que par réelle crainte puis une autre arme de pointe avant de passer la tapisserie protéger magiquement situé derrière le lit en bois massif. Passant une main dans ses cheveux pour se redonner un brin contenance, il descendit lentement les escaliers menant à sa cache.
C’était la première fois depuis qu’il faisait partie de l’augure, il y avait dix ans maintenant, que quelqu’un entrait. L’Empereur lui avait dit que seul les leurs pouvait y entrer, que des pièges – ceux qui avaient sûrement donner les légendes dans sa famille pour les empêcher de visiter les sous-terrains – dans les sous-terrains en protégeaient l’entrée. Il n’avait aucune raison de ne pas croire en ces paroles mais prudence était mère de sûreté et puis… il était un peu curieux de rencontrer une autre personne de cet « Augure ».
Quel genre de personne cela pouvait-il être ?
Il était descendu le plus silencieusement possible, prenant garde à rester dans l’ombre des grandes étagères tout à la recherche silencieuse de sa cible. La première chose qu’il vit donc, fut une cape posé sur un canapé. Il entendit un peu… pas longtemps, avant qu’elle belle femme aux longs cheveux noirs passe un livre dans les mains. Elle semblait très concentrée sur son ouvrage, a telle point qu’il n’avait pas l’impression qu’elle l’eut remarqué.
Il fit un pas silencieux vers elle… puis deux… avant de lui jeter son arme de jet sur la tête, a savoir : l’oreiller avec lequel il était descendu.
– Bonsoir… s’annonça-t-il comme s’il était là une façon correcte de faire.
S’il y avait vraiment prit garde, il aurait remarqué que sa voix était plus rauque que d’habitude… s’il avait prit le temps de se regarder dans le miroir avant de descendre, il aurait peut-être remarqué les lourdes cernes sous ses yeux rougis de forces d’avoir versés tant de larmes toutes les nuits.
Enfin, les presque sourire était là alors qu’une main était posé sur sa nuque et l’autre sur la garde de son épée alors qu’il scrutait son interlocutrice, restant sur ses gardes dans le cas où il se ferait attaquer en représailles à sa « présentation ». Chose que s’il y avait réfléchis, se serait dit que ce n’était vraiment pas une entrée a matière face à une sorcière sans aucun doute puissante. Mais cela faisait dix ans qu’il n’était pas capable de réfléchir correctement… pas qu’il l’eut déjà fait un jour vous diront certains…
Trop sentimentale… beaucoup trop…
Il descendit de son lit sans même froisser les couvertures, n’étant pas rentrer dans le lit et n’ayant même pas prit la peine de se changer. Il portait donc toujours les vêtements de la journée, quelque chose de ample et de confortable pour jouer avec son fils.
Il prit son épée, la passant à sa ceinture plus par habitude que par réelle crainte puis une autre arme de pointe avant de passer la tapisserie protéger magiquement situé derrière le lit en bois massif. Passant une main dans ses cheveux pour se redonner un brin contenance, il descendit lentement les escaliers menant à sa cache.
C’était la première fois depuis qu’il faisait partie de l’augure, il y avait dix ans maintenant, que quelqu’un entrait. L’Empereur lui avait dit que seul les leurs pouvait y entrer, que des pièges – ceux qui avaient sûrement donner les légendes dans sa famille pour les empêcher de visiter les sous-terrains – dans les sous-terrains en protégeaient l’entrée. Il n’avait aucune raison de ne pas croire en ces paroles mais prudence était mère de sûreté et puis… il était un peu curieux de rencontrer une autre personne de cet « Augure ».
Quel genre de personne cela pouvait-il être ?
Il était descendu le plus silencieusement possible, prenant garde à rester dans l’ombre des grandes étagères tout à la recherche silencieuse de sa cible. La première chose qu’il vit donc, fut une cape posé sur un canapé. Il entendit un peu… pas longtemps, avant qu’elle belle femme aux longs cheveux noirs passe un livre dans les mains. Elle semblait très concentrée sur son ouvrage, a telle point qu’il n’avait pas l’impression qu’elle l’eut remarqué.
Il fit un pas silencieux vers elle… puis deux… avant de lui jeter son arme de jet sur la tête, a savoir : l’oreiller avec lequel il était descendu.
– Bonsoir… s’annonça-t-il comme s’il était là une façon correcte de faire.
S’il y avait vraiment prit garde, il aurait remarqué que sa voix était plus rauque que d’habitude… s’il avait prit le temps de se regarder dans le miroir avant de descendre, il aurait peut-être remarqué les lourdes cernes sous ses yeux rougis de forces d’avoir versés tant de larmes toutes les nuits.
Enfin, les presque sourire était là alors qu’une main était posé sur sa nuque et l’autre sur la garde de son épée alors qu’il scrutait son interlocutrice, restant sur ses gardes dans le cas où il se ferait attaquer en représailles à sa « présentation ». Chose que s’il y avait réfléchis, se serait dit que ce n’était vraiment pas une entrée a matière face à une sorcière sans aucun doute puissante. Mais cela faisait dix ans qu’il n’était pas capable de réfléchir correctement… pas qu’il l’eut déjà fait un jour vous diront certains…
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Jeu 21 Nov - 16:52
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
A voila c'était pile le chapitre que je cherchais. Je commençais à le lire quand je sentis un choc sur l'arrière de mon crâne. La chose tomba à ma droite et je ne pus m'empêcher de fixer l'oreiller et les quelques plumes qui s'en était échappées. C'était quoi ce bordel ? Je relevais le regard et avisais un homme, homme que j'associais au "bonjour" qui suivit et qui semblait ... mitigé. J'attrapais du bout des doigts une plume qui s'était accrochée à mes cheveux et la laissais tomber tout en examinant celui qui se tenait devant moi. Il était grand, il devait avec une bonne tête de plus que moi -et dire que j'étais grande pour mon temps- comparé à la norme actuelle, lui était un géant. Musclé, guerrier à en juger par l'épée qu'il tenait, et noble, parce que ni l'épée, ni la tenue qu'il portait n'était bon marché. C'était du vrai luxe. J'en déduisais qu'il faisait partit de la famille Whelan et en plus un membre de l'Augure. Hé bien si c'était pas une surprise.
- Bonsoir à vous aussi. Désolée je n'ai pas d'oreiller à vous jeter dessus. Je ne savais pas que c'était une coutume par ici. Je m'approchais près de lui et me rendis compte qu’effectivement, je ne pouvais que lever la tête pour lui parler. Bonjour gentil géant, dit moi, n'aurait tu pas manger trop de soupe étant petit ?
Décidant de ne pas avoir trop mal au cou, je reculais un peu, non sans remarquer les cernes prononcées, la voix rauque du début, les cheveux en bataille et le regard rougis légèrement absent. Si ça c'était pas un type endeuillé, je n'étais pas un Monarque des morts. Devais je y aller doucement avec lui ? Bah déjà, cerner le personnage, et puis, je ne pouvais m'empêcher de titiller les gens ...
- Je ne savais pas non plus que cette cache avait trouvée un gardien... Et un aussi plaisant à admirer en plus. Parfaitement mon type d'homme...
Je soupirais tout en laissant mon regard revenir sur son physique une fois encore, pour ensuite revenir à la réalité. Franchement, j'étais jamais au courant quand il y avait des nouveaux dans l'Augure. Il allait falloir que j'en parle avec le grand chef.
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
A voila c'était pile le chapitre que je cherchais. Je commençais à le lire quand je sentis un choc sur l'arrière de mon crâne. La chose tomba à ma droite et je ne pus m'empêcher de fixer l'oreiller et les quelques plumes qui s'en était échappées. C'était quoi ce bordel ? Je relevais le regard et avisais un homme, homme que j'associais au "bonjour" qui suivit et qui semblait ... mitigé. J'attrapais du bout des doigts une plume qui s'était accrochée à mes cheveux et la laissais tomber tout en examinant celui qui se tenait devant moi. Il était grand, il devait avec une bonne tête de plus que moi -et dire que j'étais grande pour mon temps- comparé à la norme actuelle, lui était un géant. Musclé, guerrier à en juger par l'épée qu'il tenait, et noble, parce que ni l'épée, ni la tenue qu'il portait n'était bon marché. C'était du vrai luxe. J'en déduisais qu'il faisait partit de la famille Whelan et en plus un membre de l'Augure. Hé bien si c'était pas une surprise.
- Bonsoir à vous aussi. Désolée je n'ai pas d'oreiller à vous jeter dessus. Je ne savais pas que c'était une coutume par ici. Je m'approchais près de lui et me rendis compte qu’effectivement, je ne pouvais que lever la tête pour lui parler. Bonjour gentil géant, dit moi, n'aurait tu pas manger trop de soupe étant petit ?
Décidant de ne pas avoir trop mal au cou, je reculais un peu, non sans remarquer les cernes prononcées, la voix rauque du début, les cheveux en bataille et le regard rougis légèrement absent. Si ça c'était pas un type endeuillé, je n'étais pas un Monarque des morts. Devais je y aller doucement avec lui ? Bah déjà, cerner le personnage, et puis, je ne pouvais m'empêcher de titiller les gens ...
- Je ne savais pas non plus que cette cache avait trouvée un gardien... Et un aussi plaisant à admirer en plus. Parfaitement mon type d'homme...
Je soupirais tout en laissant mon regard revenir sur son physique une fois encore, pour ensuite revenir à la réalité. Franchement, j'étais jamais au courant quand il y avait des nouveaux dans l'Augure. Il allait falloir que j'en parle avec le grand chef.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Jeu 21 Nov - 21:18
Au moins, elle ne l’avait pas attaqué… se disait-il au fin fond de son esprit embrumé par la fatigue. Et bien qu’elle eut l’air surprise, elle ne sembla pas lui tenir rigueur de la salutation… original.
– Bonsoir à vous aussi. Désolée je n'ai pas d'oreiller à vous jeter dessus. Je ne savais pas que c'était une coutume par ici.
– Ce sera pour la prochaine fois alors… Répondit-il doucement.
Un léger sourire en coin se forma sur son visage, amusé par la répartie de la Dame. Au moins, cette « collègue » là semblait avoir un bon sens de l’humour. Et sûrement qu’il était aussi particulier que le sien ou que celui de « l’Empereur ».
Quand elle s’approcha, il baissa docilement la tête, surplombant la demoiselle de bien trente centimètres. Pourtant, il n’y avait aucune moquerie dans son regard. Simplement un léger amusement qui perçait difficilement dans la tristesse.
– Bonjour gentil géant, dit moi, n'aurait tu pas manger trop de soupe étant petit ?
Gentil géant ? Il pencha légèrement la tête sur le côté. Autant la soupe ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait, autant « gentil géant »… si. Enfin, il n’allait pas se plaindre qu’une personne ne connaisse pas ses exploit en tant que mercenaire et dont ne le craigne pas pour ça. Quoique, de ce qu’il avait vu jusqu’à présent, de quoi pourrait craindre un sorcier de ce rang ?
Enfin, c’était là sans importance dans le fond.
– Je ne savais pas non plus que cette cache avait trouvée un gardien... Et un aussi plaisant à admirer en plus. Parfaitement mon type d'homme...
– Hein ?
Réponse au combien intelligente s’il en était… mais son cerveau qui s’était arrêté à « gardien » avait marqué un arrêt, refusant même d’assimiler le reste.
– Je ne sais pas… j’habite au-dessus…
On lui avait dit « occupe-toi des lieux »… ça ne lui avait pas semblait trop étrange vu que son domaine était dessus mais… quoique peut-être que l’encapuchonnait lui avait dit un truc comme ça. Mais… mais… Caessa était partie peu de temps après… il n’avait même pas pû lui dire. Lui en aurait-elle voulu ? Probablement l’aurait-elle insulté comme d’habitude…
Il massa distraitement sa nuque tout en la regardant.
– Heu… Hum… Tu as besoin de quelque chose ?
Il aurait pu la vouvoyer comme l’aurait voulu l’usage mais ça lui paraissait plus naturel ainsi. Surtout que les rares personne qu’il avait vouvoyer, il avait toute finit par les tuer étrangement…
Un soupir passa ses lèvres sans qu’il ne puisse penser le retenir. Pas qu’il ne voulait pas tenir compagnie à la jeune femme ou faire sa connaissance mais c’était ainsi, seul son fils parvenait à lui faire retenir ses soupirs.
– Bonsoir à vous aussi. Désolée je n'ai pas d'oreiller à vous jeter dessus. Je ne savais pas que c'était une coutume par ici.
– Ce sera pour la prochaine fois alors… Répondit-il doucement.
Un léger sourire en coin se forma sur son visage, amusé par la répartie de la Dame. Au moins, cette « collègue » là semblait avoir un bon sens de l’humour. Et sûrement qu’il était aussi particulier que le sien ou que celui de « l’Empereur ».
Quand elle s’approcha, il baissa docilement la tête, surplombant la demoiselle de bien trente centimètres. Pourtant, il n’y avait aucune moquerie dans son regard. Simplement un léger amusement qui perçait difficilement dans la tristesse.
– Bonjour gentil géant, dit moi, n'aurait tu pas manger trop de soupe étant petit ?
Gentil géant ? Il pencha légèrement la tête sur le côté. Autant la soupe ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait, autant « gentil géant »… si. Enfin, il n’allait pas se plaindre qu’une personne ne connaisse pas ses exploit en tant que mercenaire et dont ne le craigne pas pour ça. Quoique, de ce qu’il avait vu jusqu’à présent, de quoi pourrait craindre un sorcier de ce rang ?
Enfin, c’était là sans importance dans le fond.
– Je ne savais pas non plus que cette cache avait trouvée un gardien... Et un aussi plaisant à admirer en plus. Parfaitement mon type d'homme...
– Hein ?
Réponse au combien intelligente s’il en était… mais son cerveau qui s’était arrêté à « gardien » avait marqué un arrêt, refusant même d’assimiler le reste.
– Je ne sais pas… j’habite au-dessus…
On lui avait dit « occupe-toi des lieux »… ça ne lui avait pas semblait trop étrange vu que son domaine était dessus mais… quoique peut-être que l’encapuchonnait lui avait dit un truc comme ça. Mais… mais… Caessa était partie peu de temps après… il n’avait même pas pû lui dire. Lui en aurait-elle voulu ? Probablement l’aurait-elle insulté comme d’habitude…
Il massa distraitement sa nuque tout en la regardant.
– Heu… Hum… Tu as besoin de quelque chose ?
Il aurait pu la vouvoyer comme l’aurait voulu l’usage mais ça lui paraissait plus naturel ainsi. Surtout que les rares personne qu’il avait vouvoyer, il avait toute finit par les tuer étrangement…
Un soupir passa ses lèvres sans qu’il ne puisse penser le retenir. Pas qu’il ne voulait pas tenir compagnie à la jeune femme ou faire sa connaissance mais c’était ainsi, seul son fils parvenait à lui faire retenir ses soupirs.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Sam 7 Déc - 20:17
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
A part un fin sourire, rien ne sembla sortir cet homme de sa tristesse. Il ne réagit même pas à ma taquinerie, seul un faible "hein ?" fit une petite apparition. Hé bien, je ne pouvais pas dire être légèrement déçue...
– Je ne sais pas… j’habite au-dessus… Il fit une petite pause. Heu… Hum… Tu as besoin de quelque chose ?
Je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils. Comment ça il ne savait pas ? Il aurait du. L'empereur lui avait expliqué normalement ... Enfin, sur ce point là, on pouvait pas vraiment savoir avec ce gamin. Avec de la chance, il s'était tiré juste après avoir accepté le géant dans le groupe. Quel irresponsable... Je revins au géant devant moi. Non seulement il semblait au fond du trou mais en plus il ne semblait rien piger à ce qui lui arrivait. Je jetais un coup d'oeil au bouquin ouvert parsemé de plumes d'oreiller toujours sur la table et secouait la tête.
- Moi, pour l'instant je n'ai besoin de rien. Toi mon grand, par contre, je suppose que ce n'est pas ton cas. J'eu un petit soupir et lui attrapait la main, sans même y réfléchir à deux fois. Vient avec moi gentil géant, je pense que tu a besoin de boire quelque chose et d'être mis au courant sur ton rôle ici... Je ne pus m'empêcher de marmonner pour moi-même. Cet imbécile aurait le mettre au courant...
Sur ce, je le tirais derrière moi dans les allées d'étagères, enfin, heureusement qu'il se laissait faire parce que sinon je suis persuadée que j'aurais même pas pu le faire bouger d'un pouce. Le crépitement du feu de la cheminée -feu qui ne semblait jamais s'éteindre- me signala qu'on étaient arrivés au seul coin salon de toute la pièce. Je fis asseoir l'homme dans le canapé et après avoir servit deux tasse de thé chaud -on se tait, c'est magique- et lui en avoir tendu une, je pris place à ses cotés, me déchaussa et replia les jambes.
- Bois. Je suis à peu près sure que c'est moins fort que ton breuvage habituel, mais ça fait son effet aussi. Quant au reste, c'est pas très important, je pourrais te l'expliquer plus tard, si tu ne te sens pas en état de m'écouter parler des obligations et devoir d'un membre de l'augure maintenant.
Que pouvais je bien dire d'autre ? Je ne savais pas qui il avait perdu mais ça devait être un proche. Enfant, femme, frère, la mort était à la porte de tous. Je pouvais comprendre, ayant moi même perdus des proches dont certains de mes enfants, mais de mon expérience, rien ne pouvait changer tant qu'il ne le voudrait pas. On se connaissait pas, certes, et j'étais réputée pour être une connasse sans coeur, aussi, mais que pouvais je bien faire à part être sympas ? Rien. Il semblerais que je n'étais pas aussi froide que pouvait le croire les idiots qui croient les rumeurs. Tout ce que je pouvais faire actuellement était de lui tenir compagnie. Pour le reste, on avisera plus tard.
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
A part un fin sourire, rien ne sembla sortir cet homme de sa tristesse. Il ne réagit même pas à ma taquinerie, seul un faible "hein ?" fit une petite apparition. Hé bien, je ne pouvais pas dire être légèrement déçue...
– Je ne sais pas… j’habite au-dessus… Il fit une petite pause. Heu… Hum… Tu as besoin de quelque chose ?
Je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils. Comment ça il ne savait pas ? Il aurait du. L'empereur lui avait expliqué normalement ... Enfin, sur ce point là, on pouvait pas vraiment savoir avec ce gamin. Avec de la chance, il s'était tiré juste après avoir accepté le géant dans le groupe. Quel irresponsable... Je revins au géant devant moi. Non seulement il semblait au fond du trou mais en plus il ne semblait rien piger à ce qui lui arrivait. Je jetais un coup d'oeil au bouquin ouvert parsemé de plumes d'oreiller toujours sur la table et secouait la tête.
- Moi, pour l'instant je n'ai besoin de rien. Toi mon grand, par contre, je suppose que ce n'est pas ton cas. J'eu un petit soupir et lui attrapait la main, sans même y réfléchir à deux fois. Vient avec moi gentil géant, je pense que tu a besoin de boire quelque chose et d'être mis au courant sur ton rôle ici... Je ne pus m'empêcher de marmonner pour moi-même. Cet imbécile aurait le mettre au courant...
Sur ce, je le tirais derrière moi dans les allées d'étagères, enfin, heureusement qu'il se laissait faire parce que sinon je suis persuadée que j'aurais même pas pu le faire bouger d'un pouce. Le crépitement du feu de la cheminée -feu qui ne semblait jamais s'éteindre- me signala qu'on étaient arrivés au seul coin salon de toute la pièce. Je fis asseoir l'homme dans le canapé et après avoir servit deux tasse de thé chaud -on se tait, c'est magique- et lui en avoir tendu une, je pris place à ses cotés, me déchaussa et replia les jambes.
- Bois. Je suis à peu près sure que c'est moins fort que ton breuvage habituel, mais ça fait son effet aussi. Quant au reste, c'est pas très important, je pourrais te l'expliquer plus tard, si tu ne te sens pas en état de m'écouter parler des obligations et devoir d'un membre de l'augure maintenant.
Que pouvais je bien dire d'autre ? Je ne savais pas qui il avait perdu mais ça devait être un proche. Enfant, femme, frère, la mort était à la porte de tous. Je pouvais comprendre, ayant moi même perdus des proches dont certains de mes enfants, mais de mon expérience, rien ne pouvait changer tant qu'il ne le voudrait pas. On se connaissait pas, certes, et j'étais réputée pour être une connasse sans coeur, aussi, mais que pouvais je bien faire à part être sympas ? Rien. Il semblerais que je n'étais pas aussi froide que pouvait le croire les idiots qui croient les rumeurs. Tout ce que je pouvais faire actuellement était de lui tenir compagnie. Pour le reste, on avisera plus tard.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Lun 6 Jan - 18:15
Pas son cas ? Non, il n’avait besoin de rien… du moins, il ne lui semblait pas avoir besoin de quelque chose. Un faible soupire échappa de ses lèvres mais il se laissa faire alors qu’elle lui saisissait la main, sûrement pour l’entraîner à sa suite.
Il ne se sentait pas totalement en confiance, il ne la connaissait pas, mais il n’avait rien non plus qui le pousserait à se méfier. Et puis que risquait-il dans le pire des cas ? Mourir ? Ce n’était pas si grave, tout le monde mourrait un jour et son fils serait tout de même protégé sans lui… Et voilà qu’il recommençait… il soupira une seconde fois, tentant de se concentrer sur son interlocutrice.
Il n’avait pas entendu une bonne partie de ce qu’avait dit la demoiselle mais il ne le savait pas, la suivant gentiment, peut-être avec un léger froncement de sourcil alors qu’elle le traînait derrière lui comme si elle était la maîtresse des lieux. Ça ne le dérangeait pas, elle semblait savoir plus de chose sur cet endroit que lui-même.
Il s’assit docilement dans le canapé, observant avec attention tout les gestes de son hôtesse, ses coudes reposant sur ses genoux alors que son menton reposé sur ses mains. Gardant toujours le silence, il prit la tasse qu’on lui tendait, ne quittant pas la dame du regard.
– Bois. Je suis à peu près sure que c'est moins fort que ton breuvage habituel, mais ça fait son effet aussi. Quant au reste, c'est pas très important, je pourrais te l'expliquer plus tard, si tu ne te sens pas en état de m'écouter parler des obligations et devoir d'un membre de l'augure maintenant.
Un léger sourire désabusé étira ses lèvres.
– J’ai toute la nuit pour toi, et sûrement une bonne partie de la matinée également. Mon obligation ne se lève pas avant sept heure du matin.
Autrement dit, il ne comptait pas dormir cette nuit. Du moins, il se disait qu’il était mieux de l’écouter plutôt que de cauchemarder à moitié et donc, de ne pas avoir un sommeil réparateur.
Il secoua légèrement la tête comme pour finir de se réveiller, prenant garde à ne rien renverser de son thé.
– Mais j’en oublie mes bonnes manières, je suis Gabriel Laïalus Whelan. Bienvenue en Irlande gente dame.
Ne pouvant faire une courbette en étant assis, il s’était contenté de la regarder sérieusement dans les yeux en se présentant avant de faire un léger sourire en courbant la tête. Ceci fait et gardant un regard sur cette inconnue, il souffla distraitement sur son thé.
Effectivement, cette boisson ferait certainement plus de bien que sa boisson habituelle…
Il ne se sentait pas totalement en confiance, il ne la connaissait pas, mais il n’avait rien non plus qui le pousserait à se méfier. Et puis que risquait-il dans le pire des cas ? Mourir ? Ce n’était pas si grave, tout le monde mourrait un jour et son fils serait tout de même protégé sans lui… Et voilà qu’il recommençait… il soupira une seconde fois, tentant de se concentrer sur son interlocutrice.
Il n’avait pas entendu une bonne partie de ce qu’avait dit la demoiselle mais il ne le savait pas, la suivant gentiment, peut-être avec un léger froncement de sourcil alors qu’elle le traînait derrière lui comme si elle était la maîtresse des lieux. Ça ne le dérangeait pas, elle semblait savoir plus de chose sur cet endroit que lui-même.
Il s’assit docilement dans le canapé, observant avec attention tout les gestes de son hôtesse, ses coudes reposant sur ses genoux alors que son menton reposé sur ses mains. Gardant toujours le silence, il prit la tasse qu’on lui tendait, ne quittant pas la dame du regard.
– Bois. Je suis à peu près sure que c'est moins fort que ton breuvage habituel, mais ça fait son effet aussi. Quant au reste, c'est pas très important, je pourrais te l'expliquer plus tard, si tu ne te sens pas en état de m'écouter parler des obligations et devoir d'un membre de l'augure maintenant.
Un léger sourire désabusé étira ses lèvres.
– J’ai toute la nuit pour toi, et sûrement une bonne partie de la matinée également. Mon obligation ne se lève pas avant sept heure du matin.
Autrement dit, il ne comptait pas dormir cette nuit. Du moins, il se disait qu’il était mieux de l’écouter plutôt que de cauchemarder à moitié et donc, de ne pas avoir un sommeil réparateur.
Il secoua légèrement la tête comme pour finir de se réveiller, prenant garde à ne rien renverser de son thé.
– Mais j’en oublie mes bonnes manières, je suis Gabriel Laïalus Whelan. Bienvenue en Irlande gente dame.
Ne pouvant faire une courbette en étant assis, il s’était contenté de la regarder sérieusement dans les yeux en se présentant avant de faire un léger sourire en courbant la tête. Ceci fait et gardant un regard sur cette inconnue, il souffla distraitement sur son thé.
Effectivement, cette boisson ferait certainement plus de bien que sa boisson habituelle…
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Jeu 16 Jan - 15:17
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
Quelle docilité. Il n'avait pas prononcé un mot, pas même une protestation. Il accepta même la tasse de thé sans se plaindre. Il plongea ses yeux dans les miens alors que je m'installais confortablement et me répondit avec la même voix de basse rauque qui ferait frémir n'importe qu'elle femmes normalement constituée.
– J’ai toute la nuit pour toi, et sûrement une bonne partie de la matinée également. Mon obligation ne se lève pas avant sept heure du matin. Il secoua la tête sans me quitter des yeux. Suspicieux l'homme. Mais j’en oublie mes bonnes manières, je suis Gabriel Laïalus Whelan. Bienvenue en Irlande gente dame.
Un sourire effleura mes lèvres. Quel gentleman. J'avais donc raison, un noble et un Whelan en plus. Un nouveau regard sur son physique et la poignée bien usée de son épée me firent réaliser que, je ne connaissais pas son habilitée magique, mais même sans magie, il devait être bien dangereux. Le chef avait bien choisit. Je passais sur "l'obligation" qui l'attendait, me disant que je n'étais pas là pour lui tirer les vers du nez. Il en parlera quand il le souhaitera. Je soulevai ma tasse vers lui pour lui rendre son salut.
- Je vous en remercie. En parlant de ça, je ne me suis pas présentée non plus. Une petite plume voleta sur la soucoupe de ma tasse de thé et je la pris entre mes doigts. Surement un effet secondaire de la salutation irlandaise... Je posais la plume sur la table basse. Je me nomme Hécate Maria Katelya Alexandrina Moskovski Romanov. Mais vous pouvez juste m'appeler Hécate ou Katelya. J'ai tendance à préférer ces deux prénoms-ci. Et pour mon nom, gardons juste le Romanov. Je bu une gorgée de thé tout en réfléchissant à ce que je pouvais bien lui dire. Tu dois surement te méfier de moi mais nous appartenons tout les deux à l'Augure, nous faisons partie de la même ... "Famille" dirons nous. Tu ne craint donc rien de moi et je ne crains rien de toi. Celui qui t'a confié cet endroit et qui t'a surement offert un tatouage et un "cadeau spécial" te l'a surement expliqué... Mais je pense que je vais juste tout te redire comme si c'était la première fois. Ce sera plus simple. Je finis ma tasse de thé et la posais avec la coupelle sur la table en bois brut. Commençons donc par le début. Je suis une sorcière. Tout comme tu est un sorcier et comme celui qui est venus te voir en était un aussi. Je suis Russe, j'ai été Reine de toutes les Russies vers mes quatorze quinze ans, j'ai régné environs une trentaine d'années, dont une vingtaine en tant que membre de l'Augure. C'était il y a de ça ... Je me retins de jurer. Euh... Je levais les doigts et comptais rapidement, n'ayant jamais vraiment fait attention. Cent trente à cent cinquante ans ...
Je n'avais jamais calculé le temps qui s'était écoulé depuis mon départ en retraite, ayant juste gardé un lointain regard sur les actions de mes enfants -j'en avais quand même eu cinq s'il vous plait, et tout ça en gardant ma taille de jeune fille- mais ne m'y impliquant surtout pas. Officiellement j'étais morte, une dizaines d'années après mon mari et je reposais près de lui. Le poids des années était à peine perceptible quand on n'avait plus de responsabilités ... Enfin moins qu'avant.
- Hé bien, j'avais pas réalisé que j'étais aussi vielle. J'ai donc presque deux cent ans... Hmmm.... Je riais légèrement. Je pétais le feu pour une vielle ! Mais c'était pas le sujet ici et je balayais donc l'air de la main. Breeef. Ca fait longtemps. Continuons. Je suis une sorte de nécromancienne. Dans l'Augure, il n'y a que des sorciers. Tous les sorciers sont recrutés par l'Empereur. Le type bizarre qui enlève jamais sa capuche. Je fis une brève pause. Il recrute les membres sur recommandations d'autres membres ou comme dans mon cas, parce qu'il m'a repéré. Actuellement nous somme peu. Je dirais trois. Enfin quatre avec toi. Les deux autres, je ne les ai que peu vu, ils sont assez renfermés. Tu risque de ne pas les voir souvent. Quand il recrute un membre, il lui offre un tatouage. Ce tatouage montre l'appartenance au groupe et est une sorte de sceau magique qui nous permet d'entrer dans des endroits secrets et appartenant à l'Augure comme celui ci. Ces endroits -on les appellent aussi caches- sont présents un peu partout dans le monde, et peu sont désignés pour les garder. J'en garde une, en Russie, et toi également. Je crois que un les deux en ont une aussi... Je me resservis du thé. L'Empereur offre également un autre cadeau. Celui-ci, il ne dit pas souvent aux nouveau ce que c'est, surement un trait d'humour pour lui. Je soupirais et secouais légèrement la tête en repensant à l'humour tordu de cet homme. Ce cadeau c'est l'immortalité. Je levais ma tasse vers l'homme assit dans le fauteuil qui m'écoutais monologuer. Bravo mon ami, tu est immortel. Je souris et continuai mon explication. Le membre de l'Augure n'a que peu de devoirs et obligations en réalité. Je levais l'index de ma main gauche. Un, garder l'existence de l'Augure secrète. On est très sérieux sur ça. Tu parles, tu meurt. Point. Deux, le majeur vint rejoindre son compagnon, les membres de l'Augure se doivent aide et protection à tout moment. Si je suis en danger, quelqu'il soit, et que je viens te demander de l'aider, tu est obligé de m'aider, même si je suis poursuivie par la Mort elle-même. Et bien sur, ça vaut pour dans l'autre sens. Trois, vint le tour de l'annulaire de se joindre à la danse, si une cache lui est confiée, il lui faut la protéger. Ces caches renfermes trop de savoir et d'artefacts magiques pour qu'on permette à un paysan lambda de venir fouiller et utiliser a tort et à travers tout cela. D'ailleurs, on en profite aussi pour collecter les objets de connaissances et artefacts magiques qui traînent un peu partout dans le monde et on les ramène en sécurité. C'est évident, tous ses objets n'ont pas le droit d'être déplacés de caches en caches. On ne peut prendre le risque de se les faire voler en route. Et enfin, vint le petit doigt, le but premier de ce groupe est de répertorier les conflits et événements majeurs de l'histoire. En réalité, il faut juste coucher sur papier les événements que tu pense importants et dont tu pense qu'il faut se souvenir. Je passais sous silence que, personnellement, j'avais répertorié ma mort et la fin de mon règne. C'était un événement important ! Voila, grosso-modo ce qu'en tant que membre tu a pour devoir de faire. C'est peu, mais il faut s'en souvenir. Après tu fait ce que tu veut.
Je fixais l'homme, ou plutôt Gabriel, alors qu'il digérais tout cela et en profitais pour finir ma tasse de thé. Je n'avais plus l'habitude de parler autant et ma gorge était sèche.
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
Quelle docilité. Il n'avait pas prononcé un mot, pas même une protestation. Il accepta même la tasse de thé sans se plaindre. Il plongea ses yeux dans les miens alors que je m'installais confortablement et me répondit avec la même voix de basse rauque qui ferait frémir n'importe qu'elle femmes normalement constituée.
– J’ai toute la nuit pour toi, et sûrement une bonne partie de la matinée également. Mon obligation ne se lève pas avant sept heure du matin. Il secoua la tête sans me quitter des yeux. Suspicieux l'homme. Mais j’en oublie mes bonnes manières, je suis Gabriel Laïalus Whelan. Bienvenue en Irlande gente dame.
Un sourire effleura mes lèvres. Quel gentleman. J'avais donc raison, un noble et un Whelan en plus. Un nouveau regard sur son physique et la poignée bien usée de son épée me firent réaliser que, je ne connaissais pas son habilitée magique, mais même sans magie, il devait être bien dangereux. Le chef avait bien choisit. Je passais sur "l'obligation" qui l'attendait, me disant que je n'étais pas là pour lui tirer les vers du nez. Il en parlera quand il le souhaitera. Je soulevai ma tasse vers lui pour lui rendre son salut.
- Je vous en remercie. En parlant de ça, je ne me suis pas présentée non plus. Une petite plume voleta sur la soucoupe de ma tasse de thé et je la pris entre mes doigts. Surement un effet secondaire de la salutation irlandaise... Je posais la plume sur la table basse. Je me nomme Hécate Maria Katelya Alexandrina Moskovski Romanov. Mais vous pouvez juste m'appeler Hécate ou Katelya. J'ai tendance à préférer ces deux prénoms-ci. Et pour mon nom, gardons juste le Romanov. Je bu une gorgée de thé tout en réfléchissant à ce que je pouvais bien lui dire. Tu dois surement te méfier de moi mais nous appartenons tout les deux à l'Augure, nous faisons partie de la même ... "Famille" dirons nous. Tu ne craint donc rien de moi et je ne crains rien de toi. Celui qui t'a confié cet endroit et qui t'a surement offert un tatouage et un "cadeau spécial" te l'a surement expliqué... Mais je pense que je vais juste tout te redire comme si c'était la première fois. Ce sera plus simple. Je finis ma tasse de thé et la posais avec la coupelle sur la table en bois brut. Commençons donc par le début. Je suis une sorcière. Tout comme tu est un sorcier et comme celui qui est venus te voir en était un aussi. Je suis Russe, j'ai été Reine de toutes les Russies vers mes quatorze quinze ans, j'ai régné environs une trentaine d'années, dont une vingtaine en tant que membre de l'Augure. C'était il y a de ça ... Je me retins de jurer. Euh... Je levais les doigts et comptais rapidement, n'ayant jamais vraiment fait attention. Cent trente à cent cinquante ans ...
Je n'avais jamais calculé le temps qui s'était écoulé depuis mon départ en retraite, ayant juste gardé un lointain regard sur les actions de mes enfants -j'en avais quand même eu cinq s'il vous plait, et tout ça en gardant ma taille de jeune fille- mais ne m'y impliquant surtout pas. Officiellement j'étais morte, une dizaines d'années après mon mari et je reposais près de lui. Le poids des années était à peine perceptible quand on n'avait plus de responsabilités ... Enfin moins qu'avant.
- Hé bien, j'avais pas réalisé que j'étais aussi vielle. J'ai donc presque deux cent ans... Hmmm.... Je riais légèrement. Je pétais le feu pour une vielle ! Mais c'était pas le sujet ici et je balayais donc l'air de la main. Breeef. Ca fait longtemps. Continuons. Je suis une sorte de nécromancienne. Dans l'Augure, il n'y a que des sorciers. Tous les sorciers sont recrutés par l'Empereur. Le type bizarre qui enlève jamais sa capuche. Je fis une brève pause. Il recrute les membres sur recommandations d'autres membres ou comme dans mon cas, parce qu'il m'a repéré. Actuellement nous somme peu. Je dirais trois. Enfin quatre avec toi. Les deux autres, je ne les ai que peu vu, ils sont assez renfermés. Tu risque de ne pas les voir souvent. Quand il recrute un membre, il lui offre un tatouage. Ce tatouage montre l'appartenance au groupe et est une sorte de sceau magique qui nous permet d'entrer dans des endroits secrets et appartenant à l'Augure comme celui ci. Ces endroits -on les appellent aussi caches- sont présents un peu partout dans le monde, et peu sont désignés pour les garder. J'en garde une, en Russie, et toi également. Je crois que un les deux en ont une aussi... Je me resservis du thé. L'Empereur offre également un autre cadeau. Celui-ci, il ne dit pas souvent aux nouveau ce que c'est, surement un trait d'humour pour lui. Je soupirais et secouais légèrement la tête en repensant à l'humour tordu de cet homme. Ce cadeau c'est l'immortalité. Je levais ma tasse vers l'homme assit dans le fauteuil qui m'écoutais monologuer. Bravo mon ami, tu est immortel. Je souris et continuai mon explication. Le membre de l'Augure n'a que peu de devoirs et obligations en réalité. Je levais l'index de ma main gauche. Un, garder l'existence de l'Augure secrète. On est très sérieux sur ça. Tu parles, tu meurt. Point. Deux, le majeur vint rejoindre son compagnon, les membres de l'Augure se doivent aide et protection à tout moment. Si je suis en danger, quelqu'il soit, et que je viens te demander de l'aider, tu est obligé de m'aider, même si je suis poursuivie par la Mort elle-même. Et bien sur, ça vaut pour dans l'autre sens. Trois, vint le tour de l'annulaire de se joindre à la danse, si une cache lui est confiée, il lui faut la protéger. Ces caches renfermes trop de savoir et d'artefacts magiques pour qu'on permette à un paysan lambda de venir fouiller et utiliser a tort et à travers tout cela. D'ailleurs, on en profite aussi pour collecter les objets de connaissances et artefacts magiques qui traînent un peu partout dans le monde et on les ramène en sécurité. C'est évident, tous ses objets n'ont pas le droit d'être déplacés de caches en caches. On ne peut prendre le risque de se les faire voler en route. Et enfin, vint le petit doigt, le but premier de ce groupe est de répertorier les conflits et événements majeurs de l'histoire. En réalité, il faut juste coucher sur papier les événements que tu pense importants et dont tu pense qu'il faut se souvenir. Je passais sous silence que, personnellement, j'avais répertorié ma mort et la fin de mon règne. C'était un événement important ! Voila, grosso-modo ce qu'en tant que membre tu a pour devoir de faire. C'est peu, mais il faut s'en souvenir. Après tu fait ce que tu veut.
Je fixais l'homme, ou plutôt Gabriel, alors qu'il digérais tout cela et en profitais pour finir ma tasse de thé. Je n'avais plus l'habitude de parler autant et ma gorge était sèche.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Ven 17 Jan - 22:45
Il fit un léger sourire de gamin pris en faute à la mention de la « salutation Irlandaise » et prit une gorgée de thé, écoutant attentivement la présentation de son interlocutrice, écarquillant rapidement les yeux sous la surprise. Romanov ? Il avait bien entendu ? En plus, le prénom de Hécate lui disait quelque chose également…
Il plissa les yeux, totalement concentré. Il avait dû mal comprendre et son cerveau fatigué – il l’avouait enfin – avait dû faire un amalgame avec il ne savait trop quoi. Il retint une grimace qui n’avait aucun rapport avec la dame en face de lui – ne voulant certainement pas la froisser – et reprit une gorgée de la boisson chaude.
– Tu dois sûrement te méfier de moi mais nous appartenons tout les deux à l'Augure, nous faisons partie de la même ... "Famille" dirons nous. Tu ne craint donc rien de moi et je ne crains rien de toi. Celui qui t'a confié cet endroit et qui t'a sûrement offert un tatouage et un "cadeau spécial" te l'a sûrement expliqué... Mais je pense que je vais juste tout te redire comme si c'était la première fois. Ce sera plus simple.
Il passa une main dans ses cheveux déjà emmêlé, un peu gêné. Il devait avouer que même s’il avait était attentif aux paroles de l’étrange homme, un certain évènement avait fait que toute cette histoire lui était complètement sorti de l’esprit, et les explications allant avec aussi par la même occasion.
Par contre, est-ce qu’il se méfiait vraiment ? Hum… sûrement plus que ce qu’il voudrait avouer mais bien plus par habitude qu’avec une véritable raison.
– Commençons donc par le début. Je suis une sorcière. Tout comme tu est un sorcier et comme celui qui est venus te voir en était un aussi. Je suis Russe, j'ai été Reine de toutes les Russies vers mes quatorze quinze ans, j'ai régné environs une trentaine d'années, dont une vingtaine en tant que membre de l'Augure. C'était il y a de ça ...
Ah… finalement il avait pas fait d’amalgame ? Hum… Une minute, il y avait quelque chose qui n’allait pas là…
– Euh... Cent trente à cent cinquante ans …
– Hein ? Remarqua-t-il très intelligemment bien que discrètement.
– Hé bien, j'avais pas réalisé que j'étais aussi vielle. J'ai donc presque deux cent ans... Hmmm....
Il recracha la gorgée de thé qu’il venait de prendre, faisant échouer le reste du contenue de sa tasse sur son pantalon alors qu’elle riait. Lui la regardait d’un air totalement surpris, ce demandant si c’était une blague où s’il c’était tout simplement endormis en plein milieu de la conversation.
Il posa sa tasse sur la table, ignorant l’état de son vêtement tout en écoutant parler Hécate. Bon, passer la surprise, il devait avouer que ça lui disait bien quelque chose… mais vraiment, même si les souvenirs revenait, il avait vraiment du mal à assimiler le concept de : « Salut, tu es immortel maintenant ».
– Voila, grosso-modo ce qu'en tant que membre tu a pour devoir de faire. C'est peu, mais il faut s'en souvenir. Après tu fait ce que tu veut.
Il soupira, passant une nouvelle fois la main dans ses cheveux avec une légère moue… boudeuse.
– Cela me dit quelque chose tout ça effectivement… par contre, je suis convaincu que l’immortalité c’est nouveau… Pour être honnête, je n’apprécie pas vraiment le « cadeau ».
Il croisa les bras sur sa poitrine, observant la jeune femme avec sérieux. Il aimait bien trop sa famille pour apprécier le fait que lui allait survivre à leur mort… à celle de son enfant… puis celles de leurs enfants après lui. Il avait déjà du mal à accepter la mort de sa femme alors que cela faisait dix ans !
– Je ne suis pas contre le reste mais… penses-tu qu’il y a un moyen pour qu’il retire « ça » ? Je ne veux pas vivre plus que le temps qu’il m’a été accordé à ma naissance.
Avant qu’elle ne puisse répondre, il leva cependant une main pour lui intimer de ne rien faire et se leva, une légère moue ennuyé sur le visage.
– Continuons cette conversation dans un endroit plus agréable. Cette « cache » est peut-être faite pour étudier mais je ne la trouve pas vraiment confortable pour discuter. Et puis… je pense que me changer serait une bonne idée. Cela ne te dérange pas ?
Bon, ils devront faire le chemin inverse que celui qu’il avait emprunté pour venir ici et donc se passer par sa chambre… mais ce n’était pas comme si ce détails lui avait effleuré l’esprit.
Enfin, si elle acceptait, il la guiderait sinon, il ferait l’aller-retour seul. Il n’allait pas resté imbibé de thé, même s’il sentait bon.
Il plissa les yeux, totalement concentré. Il avait dû mal comprendre et son cerveau fatigué – il l’avouait enfin – avait dû faire un amalgame avec il ne savait trop quoi. Il retint une grimace qui n’avait aucun rapport avec la dame en face de lui – ne voulant certainement pas la froisser – et reprit une gorgée de la boisson chaude.
– Tu dois sûrement te méfier de moi mais nous appartenons tout les deux à l'Augure, nous faisons partie de la même ... "Famille" dirons nous. Tu ne craint donc rien de moi et je ne crains rien de toi. Celui qui t'a confié cet endroit et qui t'a sûrement offert un tatouage et un "cadeau spécial" te l'a sûrement expliqué... Mais je pense que je vais juste tout te redire comme si c'était la première fois. Ce sera plus simple.
Il passa une main dans ses cheveux déjà emmêlé, un peu gêné. Il devait avouer que même s’il avait était attentif aux paroles de l’étrange homme, un certain évènement avait fait que toute cette histoire lui était complètement sorti de l’esprit, et les explications allant avec aussi par la même occasion.
Par contre, est-ce qu’il se méfiait vraiment ? Hum… sûrement plus que ce qu’il voudrait avouer mais bien plus par habitude qu’avec une véritable raison.
– Commençons donc par le début. Je suis une sorcière. Tout comme tu est un sorcier et comme celui qui est venus te voir en était un aussi. Je suis Russe, j'ai été Reine de toutes les Russies vers mes quatorze quinze ans, j'ai régné environs une trentaine d'années, dont une vingtaine en tant que membre de l'Augure. C'était il y a de ça ...
Ah… finalement il avait pas fait d’amalgame ? Hum… Une minute, il y avait quelque chose qui n’allait pas là…
– Euh... Cent trente à cent cinquante ans …
– Hein ? Remarqua-t-il très intelligemment bien que discrètement.
– Hé bien, j'avais pas réalisé que j'étais aussi vielle. J'ai donc presque deux cent ans... Hmmm....
Il recracha la gorgée de thé qu’il venait de prendre, faisant échouer le reste du contenue de sa tasse sur son pantalon alors qu’elle riait. Lui la regardait d’un air totalement surpris, ce demandant si c’était une blague où s’il c’était tout simplement endormis en plein milieu de la conversation.
Il posa sa tasse sur la table, ignorant l’état de son vêtement tout en écoutant parler Hécate. Bon, passer la surprise, il devait avouer que ça lui disait bien quelque chose… mais vraiment, même si les souvenirs revenait, il avait vraiment du mal à assimiler le concept de : « Salut, tu es immortel maintenant ».
– Voila, grosso-modo ce qu'en tant que membre tu a pour devoir de faire. C'est peu, mais il faut s'en souvenir. Après tu fait ce que tu veut.
Il soupira, passant une nouvelle fois la main dans ses cheveux avec une légère moue… boudeuse.
– Cela me dit quelque chose tout ça effectivement… par contre, je suis convaincu que l’immortalité c’est nouveau… Pour être honnête, je n’apprécie pas vraiment le « cadeau ».
Il croisa les bras sur sa poitrine, observant la jeune femme avec sérieux. Il aimait bien trop sa famille pour apprécier le fait que lui allait survivre à leur mort… à celle de son enfant… puis celles de leurs enfants après lui. Il avait déjà du mal à accepter la mort de sa femme alors que cela faisait dix ans !
– Je ne suis pas contre le reste mais… penses-tu qu’il y a un moyen pour qu’il retire « ça » ? Je ne veux pas vivre plus que le temps qu’il m’a été accordé à ma naissance.
Avant qu’elle ne puisse répondre, il leva cependant une main pour lui intimer de ne rien faire et se leva, une légère moue ennuyé sur le visage.
– Continuons cette conversation dans un endroit plus agréable. Cette « cache » est peut-être faite pour étudier mais je ne la trouve pas vraiment confortable pour discuter. Et puis… je pense que me changer serait une bonne idée. Cela ne te dérange pas ?
Bon, ils devront faire le chemin inverse que celui qu’il avait emprunté pour venir ici et donc se passer par sa chambre… mais ce n’était pas comme si ce détails lui avait effleuré l’esprit.
Enfin, si elle acceptait, il la guiderait sinon, il ferait l’aller-retour seul. Il n’allait pas resté imbibé de thé, même s’il sentait bon.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Sam 18 Jan - 19:38
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
– Cela me dit quelque chose tout ça effectivement… par contre, je suis convaincu que l’immortalité c’est nouveau… Pour être honnête, je n’apprécie pas vraiment le « cadeau ». Je ne suis pas contre le reste mais… penses-tu qu’il y a un moyen pour qu’il retire « ça » ? Je ne veux pas vivre plus que le temps qu’il m’a été accordé à ma naissance.
Je reposais ma tasse et fronçais les sourcils mais avant que je dise quoi que ce soit, il levait la main et enchaînait.
– Continuons cette conversation dans un endroit plus agréable. Cette « cache » est peut-être faite pour étudier mais je ne la trouve pas vraiment confortable pour discuter. Et puis… je pense que me changer serait une bonne idée. Cela ne te dérange pas ?
- Oh, oui bien sur !
Je me levais et le guidais hors du labyrinthe de bibliothèques. Puis le laissait passer devant pour me guider. Je ne disais rien, pensant à ce qu'il avait prononcées plutôt. C'était quelque chose que je n'avais jamais imaginé. A dire vrai, quand ça m'avait été proposé je n'y avais pas réfléchis à deux fois. Je voulais à tous prix profiter de la vie sans l'épée de Damoclès qu'était le Devoir -avec un grand D- au dessus de ma tête. Sans les complots, les jugements et toutes les merdes qui vont avec la haute société et le fait de régner. Bien sur, le fait de perdre mon mari et mes enfants avait été dur. Même si lui, je ne l'avais pas aimé comme un paysan aurait aimé la femme qu'il a choisit, au fil des ans, il était devenu mon meilleur ami. Pour mes enfants ça avait également été dur, mais au moins, ils avaient eu une longue vie, pleine de joie. Et puis, après avoir passée une vie à me soucier des autres, il était temps que je vive pour moi ! Même mon mari m'avait approuvé. On était en train de grimper des escaliers quand je repris la parole. Evidemment, on avait pas pris de torche donc on était dans le noir complet et ma voix résonna un peu.
- Je suis désolée, mais ... je ne pense pas que ce soit possible de faire sans. C'est une sorte de cadeau empoisonné. Je marmonnais pour moi même : Tout à fait le genre de l'Empereur d'ailleurs ...
Je soupirais et me passais la main dans mes cheveux, désolée pour lui. Je ne pouvais pas faire grand chose d'autre, donc je balayais toutes ses émotions négatives inutiles et tiltais enfin où ils se dirigeaient. J'eu un sourire qui du s'entendre dans ma voix.
- Au fait, si m'inviter dans ta chambre est une invitation ... sache que j'accepte avec plaisir ...
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
– Cela me dit quelque chose tout ça effectivement… par contre, je suis convaincu que l’immortalité c’est nouveau… Pour être honnête, je n’apprécie pas vraiment le « cadeau ». Je ne suis pas contre le reste mais… penses-tu qu’il y a un moyen pour qu’il retire « ça » ? Je ne veux pas vivre plus que le temps qu’il m’a été accordé à ma naissance.
Je reposais ma tasse et fronçais les sourcils mais avant que je dise quoi que ce soit, il levait la main et enchaînait.
– Continuons cette conversation dans un endroit plus agréable. Cette « cache » est peut-être faite pour étudier mais je ne la trouve pas vraiment confortable pour discuter. Et puis… je pense que me changer serait une bonne idée. Cela ne te dérange pas ?
- Oh, oui bien sur !
Je me levais et le guidais hors du labyrinthe de bibliothèques. Puis le laissait passer devant pour me guider. Je ne disais rien, pensant à ce qu'il avait prononcées plutôt. C'était quelque chose que je n'avais jamais imaginé. A dire vrai, quand ça m'avait été proposé je n'y avais pas réfléchis à deux fois. Je voulais à tous prix profiter de la vie sans l'épée de Damoclès qu'était le Devoir -avec un grand D- au dessus de ma tête. Sans les complots, les jugements et toutes les merdes qui vont avec la haute société et le fait de régner. Bien sur, le fait de perdre mon mari et mes enfants avait été dur. Même si lui, je ne l'avais pas aimé comme un paysan aurait aimé la femme qu'il a choisit, au fil des ans, il était devenu mon meilleur ami. Pour mes enfants ça avait également été dur, mais au moins, ils avaient eu une longue vie, pleine de joie. Et puis, après avoir passée une vie à me soucier des autres, il était temps que je vive pour moi ! Même mon mari m'avait approuvé. On était en train de grimper des escaliers quand je repris la parole. Evidemment, on avait pas pris de torche donc on était dans le noir complet et ma voix résonna un peu.
- Je suis désolée, mais ... je ne pense pas que ce soit possible de faire sans. C'est une sorte de cadeau empoisonné. Je marmonnais pour moi même : Tout à fait le genre de l'Empereur d'ailleurs ...
Je soupirais et me passais la main dans mes cheveux, désolée pour lui. Je ne pouvais pas faire grand chose d'autre, donc je balayais toutes ses émotions négatives inutiles et tiltais enfin où ils se dirigeaient. J'eu un sourire qui du s'entendre dans ma voix.
- Au fait, si m'inviter dans ta chambre est une invitation ... sache que j'accepte avec plaisir ...
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Dim 19 Jan - 12:15
Il hocha légèrement la tête alors qu’elle acceptait et ils marchèrent en silence jusqu’à sortir du dédale de bibliothèque. Il prit ensuite la tête de la marche en direction de l’escalier qui menait à l’intérieur de son château, trouvant inutile et bien trop fastidieux de sortir de la cache pour entrer par la porte principale.
Une main sur le pommeau de son épée et l’autre dans la poche de son pantalon, il ne prit pas attention que l’escalier était plongé dans le noir, ayant l’habitude de cela. Il était bien trop pris par ses pensées et ce concept d’immortalité qui ne lui plaisait pas.
– Je suis désolée, mais ... je ne pense pas que ce soit possible de faire sans. C'est une sorte de cadeau empoisonné.
– …
– Tout à fait le genre de l'Empereur d'ailleurs ...
– Je tenterais tout de même de le convaincre. Es-ce que tu saurais comment je peux le contacter ?
Ce n’était pas qu’il remettait en doute les paroles d’Hécate mais il était plutôt têtu et aimait encore moins accepter une chose qui ne lui plaisait pas sans combattre. Ce n’était pas dans sa nature, après-tout, il n’était pas celui qui s’était battu pour reprendre ses terres et protéger les siens pour rien.
La voix de la jeune femme le sorti de ses pensées alors qu’ils avaient pénétrés dans la chambre.
– Au fait, si m'inviter dans ta chambre est une invitation ... sache que j'accepte avec plaisir ...
– Hein ? Ha… Ah ?
Il avait rougit jusqu’à la racine de ses cheveux alors qu’il mettait une main au travers de son visage cachant son embarra. Il leva son autre main comme pour demander un temps mort et tourna son regard vers le lit.
– Désolé je… ce n’est… enfin… il soupira, passant sa main sur sa nuque. C’est la chambre de ma femme… alors je… hum… je vais t’accompagner jusqu’au salon…
Sans dire un mot de plus, il tourna les talon, lui ouvrant galamment la porte de la chambre avant de la conduire en silence à travers les couloirs jusqu’à un petit salon dont la cheminée était allumée. Serbitar entretenait toujours le feu de ce salon, sachant pertinemment qu’il finissait par quitter la chambre et par venir ici pour contempler les flammes.
Il fit un petit geste vers le divan pour l’inviter à s’asseoir et se tourna vers le bar qui se trouvait en coin.
– Je te sers quelque chose ?
En bon hôte, il s’assurerait du confort de son invitée avant de faire un saut dans sa chambre pour se changer.
Une main sur le pommeau de son épée et l’autre dans la poche de son pantalon, il ne prit pas attention que l’escalier était plongé dans le noir, ayant l’habitude de cela. Il était bien trop pris par ses pensées et ce concept d’immortalité qui ne lui plaisait pas.
– Je suis désolée, mais ... je ne pense pas que ce soit possible de faire sans. C'est une sorte de cadeau empoisonné.
– …
– Tout à fait le genre de l'Empereur d'ailleurs ...
– Je tenterais tout de même de le convaincre. Es-ce que tu saurais comment je peux le contacter ?
Ce n’était pas qu’il remettait en doute les paroles d’Hécate mais il était plutôt têtu et aimait encore moins accepter une chose qui ne lui plaisait pas sans combattre. Ce n’était pas dans sa nature, après-tout, il n’était pas celui qui s’était battu pour reprendre ses terres et protéger les siens pour rien.
La voix de la jeune femme le sorti de ses pensées alors qu’ils avaient pénétrés dans la chambre.
– Au fait, si m'inviter dans ta chambre est une invitation ... sache que j'accepte avec plaisir ...
– Hein ? Ha… Ah ?
Il avait rougit jusqu’à la racine de ses cheveux alors qu’il mettait une main au travers de son visage cachant son embarra. Il leva son autre main comme pour demander un temps mort et tourna son regard vers le lit.
– Désolé je… ce n’est… enfin… il soupira, passant sa main sur sa nuque. C’est la chambre de ma femme… alors je… hum… je vais t’accompagner jusqu’au salon…
Sans dire un mot de plus, il tourna les talon, lui ouvrant galamment la porte de la chambre avant de la conduire en silence à travers les couloirs jusqu’à un petit salon dont la cheminée était allumée. Serbitar entretenait toujours le feu de ce salon, sachant pertinemment qu’il finissait par quitter la chambre et par venir ici pour contempler les flammes.
Il fit un petit geste vers le divan pour l’inviter à s’asseoir et se tourna vers le bar qui se trouvait en coin.
– Je te sers quelque chose ?
En bon hôte, il s’assurerait du confort de son invitée avant de faire un saut dans sa chambre pour se changer.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Dim 19 Jan - 14:08
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
En arrivant dans la pièce je regardais autour de moi. la chambre était bien meublée mais très ... simple dirons nous. Mon guide compris enfin ce que je disais et prit une agréable teinte rouge tomate mûre. Son embarras était délicieusement drôle a voir et je ne pus m'empêcher de sourire.
- Hein ? Ha… Ah ? Désolé je… ce n’est… enfin… il soupira, passant sa main sur sa nuque. C’est la chambre de ma femme… alors je… hum… je vais t’accompagner jusqu’au salon…
Je penchais la tête sur le coté. Voila, donc c'était sa femme qu'il avait perdu. Tout s'expliquait. Dommage pour moi -et pour lui- mais que pouvais je y faire. Je m'approchais de lui alors qu'il allait nous faire entrer dans son salon et tapotais doucement sa joue en souriant gentiment. Bien trop grand le garçon.
- T'en fait pas gentil géant, une autre fois, on a tout le temps du monde. Prends une grande inspiration, expire, et ça ira mieux.
Sans plus parler, j'entrais dans la pièce et prenant les devants, m'assis dans le divan. Il désigna le bar et me proposa à boire mais je secouais la tête.
- Ne te prends pas la tête pour moi, va plutôt te changer. Je t'attends ici, je bougerais pas.
Je lui fis un signe de la main et une fois qu'il fut sortit, me levais pour aller inspecter son bar. Devant son intérieur bien fournis et contenant de très bonnes bouteilles, je ne pus qu’acquiescer aux goûts de cet homme. Tout en me servant un verre, je pensais à son attitude débraillée et mal léchée, ses yeux rouges et l'odeur d'alcool qui semblait sortir de ses pores et fit le lien avec la disparition de sa femme. Son obligation devait donc être un ou des enfants. A notre époque, en faire un seul était rare. Je remarquais l'état des bouteilles, presque neuves mais toutes ouvertes, et pour certaines presque finies. Je refermais le bar et reprenant place sur le divan, mon verre à la main, je soupirais légèrement. Il avait l'air puissant, il devait l'être puisqu'il faisait partie de l'Augure, il était un guerrier, et surement un bon à la vue des cicatrices que j'avais pu apercevoir, mais une loque humaine à la disparition de sa femme. Compréhensible mais j’espérais juste qu'il allait se remettre. Il semblait avoir du potentiel, ce serait dommage qu'il le gâche en restant prostré chez lui tel un hermite et plongé dans la mélancolie et la dépression pour le reste de sa looongue vie. Parce que même si il essayait de convaincre l'Empereur, j'étais pratiquement sure qu'il n'y arriverait pas. Quand il repassa la porte, je le regardais d'un oeil critique et soupirais, répondant enfin à sa question.
- Oui je sais comment contacter l'empereur, tu fait partie de l'Augure, il suffit de lui envoyer un message télépathique. Mais si tu veut mon avis, cet homme doit avoir une période adolescente trèès longue parce que je suis sure qu'il y est encore, et une fois qu'il prends une décision il est du genre à snober toutes les contradictions et danser la gigue pour fêter ça. Je lui tendis un verre remplir d'un liquide ambré. Non pas de l'alcool mais du thé. Tient prends ça. C'est du thé. S'abrutir dans l'alcool n'est valable que pour les plus démunis, les pessimistes, les débiles profonds et ceux qui n'ont aucuns espoirs. J'ose espérer que tu ne fait partit d'aucunes des quatre catégories.
Je sirotais mon alcool tout en le fixant. J'avais rien à faire chez moi, alors pourquoi pas rester ici, non pas en tant que membre de l'Augure mais en tant qu'invitée des Whelan ? Il fallait vraiment que ce type ce remette sur pied et comme je l'aimais bien, je me portais volontaire pour l'aider.
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ET L'OURS.
En arrivant dans la pièce je regardais autour de moi. la chambre était bien meublée mais très ... simple dirons nous. Mon guide compris enfin ce que je disais et prit une agréable teinte rouge tomate mûre. Son embarras était délicieusement drôle a voir et je ne pus m'empêcher de sourire.
- Hein ? Ha… Ah ? Désolé je… ce n’est… enfin… il soupira, passant sa main sur sa nuque. C’est la chambre de ma femme… alors je… hum… je vais t’accompagner jusqu’au salon…
Je penchais la tête sur le coté. Voila, donc c'était sa femme qu'il avait perdu. Tout s'expliquait. Dommage pour moi -et pour lui- mais que pouvais je y faire. Je m'approchais de lui alors qu'il allait nous faire entrer dans son salon et tapotais doucement sa joue en souriant gentiment. Bien trop grand le garçon.
- T'en fait pas gentil géant, une autre fois, on a tout le temps du monde. Prends une grande inspiration, expire, et ça ira mieux.
Sans plus parler, j'entrais dans la pièce et prenant les devants, m'assis dans le divan. Il désigna le bar et me proposa à boire mais je secouais la tête.
- Ne te prends pas la tête pour moi, va plutôt te changer. Je t'attends ici, je bougerais pas.
Je lui fis un signe de la main et une fois qu'il fut sortit, me levais pour aller inspecter son bar. Devant son intérieur bien fournis et contenant de très bonnes bouteilles, je ne pus qu’acquiescer aux goûts de cet homme. Tout en me servant un verre, je pensais à son attitude débraillée et mal léchée, ses yeux rouges et l'odeur d'alcool qui semblait sortir de ses pores et fit le lien avec la disparition de sa femme. Son obligation devait donc être un ou des enfants. A notre époque, en faire un seul était rare. Je remarquais l'état des bouteilles, presque neuves mais toutes ouvertes, et pour certaines presque finies. Je refermais le bar et reprenant place sur le divan, mon verre à la main, je soupirais légèrement. Il avait l'air puissant, il devait l'être puisqu'il faisait partie de l'Augure, il était un guerrier, et surement un bon à la vue des cicatrices que j'avais pu apercevoir, mais une loque humaine à la disparition de sa femme. Compréhensible mais j’espérais juste qu'il allait se remettre. Il semblait avoir du potentiel, ce serait dommage qu'il le gâche en restant prostré chez lui tel un hermite et plongé dans la mélancolie et la dépression pour le reste de sa looongue vie. Parce que même si il essayait de convaincre l'Empereur, j'étais pratiquement sure qu'il n'y arriverait pas. Quand il repassa la porte, je le regardais d'un oeil critique et soupirais, répondant enfin à sa question.
- Oui je sais comment contacter l'empereur, tu fait partie de l'Augure, il suffit de lui envoyer un message télépathique. Mais si tu veut mon avis, cet homme doit avoir une période adolescente trèès longue parce que je suis sure qu'il y est encore, et une fois qu'il prends une décision il est du genre à snober toutes les contradictions et danser la gigue pour fêter ça. Je lui tendis un verre remplir d'un liquide ambré. Non pas de l'alcool mais du thé. Tient prends ça. C'est du thé. S'abrutir dans l'alcool n'est valable que pour les plus démunis, les pessimistes, les débiles profonds et ceux qui n'ont aucuns espoirs. J'ose espérer que tu ne fait partit d'aucunes des quatre catégories.
Je sirotais mon alcool tout en le fixant. J'avais rien à faire chez moi, alors pourquoi pas rester ici, non pas en tant que membre de l'Augure mais en tant qu'invitée des Whelan ? Il fallait vraiment que ce type ce remette sur pied et comme je l'aimais bien, je me portais volontaire pour l'aider.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Dim 19 Jan - 16:57
Une autre fois… ? Vraiment ?
Il garda le silence, le regard triste en retour. Il savait que c’était mauvais ce qu’il faisait mais, malgré tout ce qu’on lui disait, il n’arrivait pas à passer outre. Et cela faisait dix ans… si son invitée le savait, peut-être le prendrait-elle pour un fou.
Arrivés dans le salon, il lui proposa une boisson qu’elle refusa. Etait-il un hôte si déplorable que cela ? Probablement que oui…
Il ne répondit rien pour autant, hochant la tête avant de quitter la pièce, refermant la porte derrière lui. En chemin, il croisa Serbitar qui s’était donné pour mission de surveiller ce qu’il faisait chaque nuit et passa une main dans ses cheveux, il indiquant le salon d’un geste vague.
– Une invitée…
– Tu peux t’en occuper tout seul ?
Il poussa un soupir, passant une main sur sa nuque, nerveusement. Il savait que la remarque n’était pas méchante, seulement inquiète.
– Elle est une invitée que je ne peux laisser à personne. Je m’en sortirais… ou j’appellerais à l’aide… lança-t-il dans un bref trait d’humour.
Son ami l’observa, un peu suspicieux mais ne dit rien et il continua sa route jusqu’à sa chambre, sachant pertinemment que son ami avait dû se poster derrière la porte du salon pour être certain que personne n’aille déranger l’inviter en question.
Il se changea rapidement, et même s’il n’avait pas passé des vêtements de cérémonie, ces derniers étaient bien plus présentable que les vêtements pour « bouger » qu’il mettait habituellement pour jouer avec son fils. Il en profita pour passer un coup d’eau à son visage, grimaçant en croisant son reflet dans le miroir et se passa un coup de brosse tout en arrangeant sa coiffure… lâchant simplement ses cheveux cette fois.
Soufflant un bon coup comme pour se donner courage, il réajusta son épée à sa hanche avant de refaire le chemin inverse, faisant un bref signe à son ami pour lui indiquer qu’il n’était pas nécessaire qu’il se sente obligé de faire le pieds de grue derrière la porte et pénétra une nouvelle fois dans le salon, refermant la porte derrière lui.
– Oui je sais comment contacter l'empereur, tu fait partie de l'Augure, il suffit de lui envoyer un message télépathique. Mais si tu veut mon avis, cet homme doit avoir une période adolescente trèès longue parce que je suis sure qu'il y est encore, et une fois qu'il prends une décision il est du genre à snober toutes les contradictions et danser la gigue pour fêter ça.
– Je tenterais ma chance tout de même, dit-il simplement en prenant machinalement la tasse qu’elle lui tendait.
– Tient prends ça. C'est du thé. S'abrutir dans l'alcool n'est valable que pour les plus démunis, les pessimistes, les débiles profonds et ceux qui n'ont aucuns espoirs. J'ose espérer que tu ne fait partit d'aucunes des quatre catégories.
La contempla un moment, comme surprit, il finit par éclater dans un grand rire, faisant tout de même attention à ne rien renverser cette fois.
– Je suis désolé, je vais devoir te décevoir. Beaucoup s’accorde a dire que je fais partie de la catégorie des « débiles profonds ». Mais je te remercie pour le thé.
Il prit place avec douceur aux côtés de son invité, prenant une gorgée de sa boisson toujours avec le léger sourire qui ne l’avait pas quitté depuis son rire.
– J’imagine qu’il faut simplement que je me réveille… Ne t’inquiètes pas pour cela, je ne bois pas tant que ça… du moins, je ne bois pas en journée. Mon fils n’a pas besoin de voir cela… même s’il est beaucoup trop intelligent pour ne pas savoir. Mais il fait semblant, alors je fais ce que je peux.
Beaucoup lui avait dit que son deuil avait duré bien assez de temps, il en était conscient, tout comme il connaissait parfaitement son état et le poids qu’il faisait peser sur les épaules de ses amis. Après-tout, Serbitar était toujours derrière la porte à surveiller malgré qui lui avait dit que ce n’était pas nécessaire. Mais comment blâmer son amis alors que malgré qu’il ai conscience de tout cela, il retombé très – trop – facilement dans cette horrible habitude.
– Maintenant que j’ai malgré moi avoué ma stupidité d’homme trop longtemps endeuillé, je peux sûrement faire quelque chose pour tenter de rattraper mon accueil affligeant ?
Il reposa sa tasse à moitié pleine sur la petite table avant de contempler les flammes dansant dans l’âtre.
Il ne voulait pas que son « amie » de l’Augure pense que les Irlandais avaient un accueil déplorable.
Il garda le silence, le regard triste en retour. Il savait que c’était mauvais ce qu’il faisait mais, malgré tout ce qu’on lui disait, il n’arrivait pas à passer outre. Et cela faisait dix ans… si son invitée le savait, peut-être le prendrait-elle pour un fou.
Arrivés dans le salon, il lui proposa une boisson qu’elle refusa. Etait-il un hôte si déplorable que cela ? Probablement que oui…
Il ne répondit rien pour autant, hochant la tête avant de quitter la pièce, refermant la porte derrière lui. En chemin, il croisa Serbitar qui s’était donné pour mission de surveiller ce qu’il faisait chaque nuit et passa une main dans ses cheveux, il indiquant le salon d’un geste vague.
– Une invitée…
– Tu peux t’en occuper tout seul ?
Il poussa un soupir, passant une main sur sa nuque, nerveusement. Il savait que la remarque n’était pas méchante, seulement inquiète.
– Elle est une invitée que je ne peux laisser à personne. Je m’en sortirais… ou j’appellerais à l’aide… lança-t-il dans un bref trait d’humour.
Son ami l’observa, un peu suspicieux mais ne dit rien et il continua sa route jusqu’à sa chambre, sachant pertinemment que son ami avait dû se poster derrière la porte du salon pour être certain que personne n’aille déranger l’inviter en question.
Il se changea rapidement, et même s’il n’avait pas passé des vêtements de cérémonie, ces derniers étaient bien plus présentable que les vêtements pour « bouger » qu’il mettait habituellement pour jouer avec son fils. Il en profita pour passer un coup d’eau à son visage, grimaçant en croisant son reflet dans le miroir et se passa un coup de brosse tout en arrangeant sa coiffure… lâchant simplement ses cheveux cette fois.
Soufflant un bon coup comme pour se donner courage, il réajusta son épée à sa hanche avant de refaire le chemin inverse, faisant un bref signe à son ami pour lui indiquer qu’il n’était pas nécessaire qu’il se sente obligé de faire le pieds de grue derrière la porte et pénétra une nouvelle fois dans le salon, refermant la porte derrière lui.
– Oui je sais comment contacter l'empereur, tu fait partie de l'Augure, il suffit de lui envoyer un message télépathique. Mais si tu veut mon avis, cet homme doit avoir une période adolescente trèès longue parce que je suis sure qu'il y est encore, et une fois qu'il prends une décision il est du genre à snober toutes les contradictions et danser la gigue pour fêter ça.
– Je tenterais ma chance tout de même, dit-il simplement en prenant machinalement la tasse qu’elle lui tendait.
– Tient prends ça. C'est du thé. S'abrutir dans l'alcool n'est valable que pour les plus démunis, les pessimistes, les débiles profonds et ceux qui n'ont aucuns espoirs. J'ose espérer que tu ne fait partit d'aucunes des quatre catégories.
La contempla un moment, comme surprit, il finit par éclater dans un grand rire, faisant tout de même attention à ne rien renverser cette fois.
– Je suis désolé, je vais devoir te décevoir. Beaucoup s’accorde a dire que je fais partie de la catégorie des « débiles profonds ». Mais je te remercie pour le thé.
Il prit place avec douceur aux côtés de son invité, prenant une gorgée de sa boisson toujours avec le léger sourire qui ne l’avait pas quitté depuis son rire.
– J’imagine qu’il faut simplement que je me réveille… Ne t’inquiètes pas pour cela, je ne bois pas tant que ça… du moins, je ne bois pas en journée. Mon fils n’a pas besoin de voir cela… même s’il est beaucoup trop intelligent pour ne pas savoir. Mais il fait semblant, alors je fais ce que je peux.
Beaucoup lui avait dit que son deuil avait duré bien assez de temps, il en était conscient, tout comme il connaissait parfaitement son état et le poids qu’il faisait peser sur les épaules de ses amis. Après-tout, Serbitar était toujours derrière la porte à surveiller malgré qui lui avait dit que ce n’était pas nécessaire. Mais comment blâmer son amis alors que malgré qu’il ai conscience de tout cela, il retombé très – trop – facilement dans cette horrible habitude.
– Maintenant que j’ai malgré moi avoué ma stupidité d’homme trop longtemps endeuillé, je peux sûrement faire quelque chose pour tenter de rattraper mon accueil affligeant ?
Il reposa sa tasse à moitié pleine sur la petite table avant de contempler les flammes dansant dans l’âtre.
Il ne voulait pas que son « amie » de l’Augure pense que les Irlandais avaient un accueil déplorable.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Mer 22 Jan - 16:46
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
Il revint propre sur lui et même mieux habillé que précédemment et prit un air buté quand je répondis enfin à la question qu'il m'avait posé dans le passage secret.
– Je tenterais ma chance tout de même.
Têtu le garçon. Quelque chose me disait que c'était son premier trait de caractère. J'aimais bien. Son rire me plaisait aussi. Il était tout aussi attirant que sa voix. Je soupirais intérieurement. Quel dommage pour elle qu'il soit en deuil.
– Je suis désolé, je vais devoir te décevoir. Beaucoup s’accorde a dire que je fais partie de la catégorie des « débiles profonds ». Mais je te remercie pour le thé. Le sourire aux lèvres, il prit place à mes cotés. J’imagine qu’il faut simplement que je me réveille… Ne t’inquiètes pas pour cela, je ne bois pas tant que ça… du moins, je ne bois pas en journée. Mon fils n’a pas besoin de voir cela… même s’il est beaucoup trop intelligent pour ne pas savoir. Mais il fait semblant, alors je fais ce que je peux.
J'eu un claquement de la langue en l'écoutant. Une vraie loque humaine ce pauvre homme. Pour ajouter à cela, il ne semblait pas avoir une haute opinion de lui même.
– Maintenant que j’ai malgré moi avoué ma stupidité d’homme trop longtemps endeuillé, je peux sûrement faire quelque chose pour tenter de rattraper mon accueil affligeant ?
J'eu un sourire et secouais alors la tête.
- Quel accueil affligeant ? Si on excepte les plumes que je risque de retrouver dans mes cheveux en me couchant ce soir, l'accueil était bon. En Russie ils sont plutôt du genre frapper d'abord et questionner ensuite. Si la seconde partie arrive un jours. J'eu un petit rire et bu une gorgée d'alcool. Arrête de te déprécier mon ami, tu vaut mieux que ça. Ce n'est bon ni pour toi ni pour ton fils, qui, j'en suis sure, t'admire. T'est grand, bien bâtit, tu a ce qu'il faut là où il faut -et croit moi, je m'y connais- tu est beau gosse et t'a une voix capable de faire frissonner quiconque t'écoute. Tu m'a l'air très sympathique et plein de noble qualités alors je te prierais d'arrêter l'autoflagellation car sinon je me verrais dans l'obligation de te punir. Je le fixais, sérieuse. Tu fait partit de l'Augure maintenant, et même si les deux autres sont des rats de laboratoires et ne sortent pas beaucoup, tu peut compter sur moi et le grand chef. Enfin ce dernier, tant que tu lui offre à manger et à boire il est heureux... Je fis tourner le liquide dans mon verre. Ayant dit ce que je voulais dire, je passais au point qui m'était venu à l'esprit un peu plus tôt. Au fait, je comptais rester pour un certain temps, puis-je demander à rester officiellement ici ? Je ne peux promettre de me faire petite et de ne pas t'ennuyer puisque ce serait un mensonge, mais je peux promettre de t'apporter mon soutiens dès que tu en a besoin.
Je fis une pause et laissais mon regard dériver vers la porte du salon. Quand Garbiel était partit se changer j'avais sentis une présence se poster devant et elle n'avait bougée seulement pour laisser entrer mon hôte. Grâce à une ombre, je savais que c'était un homme, surement un guerrier au vu de sa forme et pas mauvais à regarder. Je savais aussi qu'il semblait résolu à tenir la position tel un soldat. Intéressant.
- En parlant d'accueil, nous ferions mieux d'inviter l'homme qui campe devant la porte ne penses tu pas ? Ce serait dommage de ne pas le saluer n'est ce pas ?
Je murmurais : "Viens à moi". Des volutes sombres s'élevèrent du sol et formèrent un soldat en armure, dont seul l'espace visuel du casque était illuminé par une faible lueur bleue. Je lui fis signe et il alla ouvrir la porte tel un bon majordome. Je fis signe à l'homme qui semblait bien surpris.
- Entre mon grand, n'ai pas peur, vient t'asseoir.
Je lui souriais alors que Gabriel acquiesçait tout en essayant vainement de ne pas rire
- Ecoute la Dame
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
Il revint propre sur lui et même mieux habillé que précédemment et prit un air buté quand je répondis enfin à la question qu'il m'avait posé dans le passage secret.
– Je tenterais ma chance tout de même.
Têtu le garçon. Quelque chose me disait que c'était son premier trait de caractère. J'aimais bien. Son rire me plaisait aussi. Il était tout aussi attirant que sa voix. Je soupirais intérieurement. Quel dommage pour elle qu'il soit en deuil.
– Je suis désolé, je vais devoir te décevoir. Beaucoup s’accorde a dire que je fais partie de la catégorie des « débiles profonds ». Mais je te remercie pour le thé. Le sourire aux lèvres, il prit place à mes cotés. J’imagine qu’il faut simplement que je me réveille… Ne t’inquiètes pas pour cela, je ne bois pas tant que ça… du moins, je ne bois pas en journée. Mon fils n’a pas besoin de voir cela… même s’il est beaucoup trop intelligent pour ne pas savoir. Mais il fait semblant, alors je fais ce que je peux.
J'eu un claquement de la langue en l'écoutant. Une vraie loque humaine ce pauvre homme. Pour ajouter à cela, il ne semblait pas avoir une haute opinion de lui même.
– Maintenant que j’ai malgré moi avoué ma stupidité d’homme trop longtemps endeuillé, je peux sûrement faire quelque chose pour tenter de rattraper mon accueil affligeant ?
J'eu un sourire et secouais alors la tête.
- Quel accueil affligeant ? Si on excepte les plumes que je risque de retrouver dans mes cheveux en me couchant ce soir, l'accueil était bon. En Russie ils sont plutôt du genre frapper d'abord et questionner ensuite. Si la seconde partie arrive un jours. J'eu un petit rire et bu une gorgée d'alcool. Arrête de te déprécier mon ami, tu vaut mieux que ça. Ce n'est bon ni pour toi ni pour ton fils, qui, j'en suis sure, t'admire. T'est grand, bien bâtit, tu a ce qu'il faut là où il faut -et croit moi, je m'y connais- tu est beau gosse et t'a une voix capable de faire frissonner quiconque t'écoute. Tu m'a l'air très sympathique et plein de noble qualités alors je te prierais d'arrêter l'autoflagellation car sinon je me verrais dans l'obligation de te punir. Je le fixais, sérieuse. Tu fait partit de l'Augure maintenant, et même si les deux autres sont des rats de laboratoires et ne sortent pas beaucoup, tu peut compter sur moi et le grand chef. Enfin ce dernier, tant que tu lui offre à manger et à boire il est heureux... Je fis tourner le liquide dans mon verre. Ayant dit ce que je voulais dire, je passais au point qui m'était venu à l'esprit un peu plus tôt. Au fait, je comptais rester pour un certain temps, puis-je demander à rester officiellement ici ? Je ne peux promettre de me faire petite et de ne pas t'ennuyer puisque ce serait un mensonge, mais je peux promettre de t'apporter mon soutiens dès que tu en a besoin.
Je fis une pause et laissais mon regard dériver vers la porte du salon. Quand Garbiel était partit se changer j'avais sentis une présence se poster devant et elle n'avait bougée seulement pour laisser entrer mon hôte. Grâce à une ombre, je savais que c'était un homme, surement un guerrier au vu de sa forme et pas mauvais à regarder. Je savais aussi qu'il semblait résolu à tenir la position tel un soldat. Intéressant.
- En parlant d'accueil, nous ferions mieux d'inviter l'homme qui campe devant la porte ne penses tu pas ? Ce serait dommage de ne pas le saluer n'est ce pas ?
Je murmurais : "Viens à moi". Des volutes sombres s'élevèrent du sol et formèrent un soldat en armure, dont seul l'espace visuel du casque était illuminé par une faible lueur bleue. Je lui fis signe et il alla ouvrir la porte tel un bon majordome. Je fis signe à l'homme qui semblait bien surpris.
- Entre mon grand, n'ai pas peur, vient t'asseoir.
Je lui souriais alors que Gabriel acquiesçait tout en essayant vainement de ne pas rire
- Ecoute la Dame
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Jeu 23 Jan - 12:24
Son sourire s’agrandit, ils étaient pas trop mal dans leur genre aussi en matière de taper d’abord et parler ensuite en Irlande. Mais là, il n’avait eu que peu de raison de le faire, voir aucune. Si elle avait été une ennemie, quelque chose lui disait qu’il l’aurait rapidement su, ne serait-ce qu’avec les protections qui entouraient les lieux.
– Arrête de te déprécier mon ami, tu vaut mieux que ça. Ce n'est bon ni pour toi ni pour ton fils, qui, j'en suis sure, t'admire. T'est grand, bien bâtit, tu a ce qu'il faut là où il faut -et croit moi, je m'y connais- tu est beau gosse et t'a une voix capable de faire frissonner quiconque t'écoute. Tu m'a l'air très sympathique et plein de noble qualités alors je te prierais d'arrêter l'autoflagellation car sinon je me verrais dans l'obligation de te punir.
Il avait rougit sous les compliment, n’ayant pas l’habitude et ne voyant absolument pas en quoi il en méritait. Il ne trouvait pourtant pas qu’il se dépréciait, pensant qu’il avait plutôt un avis éclairé sur la question même si, la plupart du temps, il réglait la chose en ne se la posant pas.
Quand à son fils… C’était son fils, et peut importe ce que ce dernier pouvait penser de lui – même s’il espérait que ce ne soit pas mauvais – il l’aimait et le protégerait.
– Tu fait partit de l'Augure maintenant, et même si les deux autres sont des rats de laboratoires et ne sortent pas beaucoup, tu peut compter sur moi et le grand chef. Enfin ce dernier, tant que tu lui offre à manger et à boire il est heureux... Au fait, je comptais rester pour un certain temps, puis-je demander à rester officiellement ici ? Je ne peux promettre de me faire petite et de ne pas t'ennuyer puisque ce serait un mensonge, mais je peux promettre de t'apporter mon soutiens dès que tu en a besoin.
– Tu peux, nous ne sommes pas très nombreux et il y a encore beaucoup de place. Mes gars ne sont pas très discrets mais ils ne te causeront pas de problèmes.
Et puisqu’ils étaient au courant qu’il était un sorcier, voir une inconnu ne les surprendrait pas tant que cela… enfin, excepté le fait qu’il ai réussit à trouver « une aussi belle femme avec la tête qu’il se traînait ».
– En parlant d'accueil, nous ferions mieux d'inviter l'homme qui campe devant la porte ne penses tu pas ? Ce serait dommage de ne pas le saluer n'est ce pas ?
C’est à ce moment là qu’il fut heureux d’avoir posé sa tasse sur la table. Connaissant son ami, il s’imaginait bien la tête qu’il ferait a cette invitation et fit un signe de la main à Hécate, lui donnant l’autorisation de l’inviter si elle le souhaitait vraiment. Lui était plutôt occupé à tenter de ne pas rire… très compliqué.
Il se calma cependant un peu en voyant le pouvoir de la dame à l’oeuvre, observant attentivement l’ombre ouvrir très docilement la porte.
– Entre mon grand, n'ai pas peur, vient t'asseoir.
– Écoute la Dame… dit-il difficilement – en réprimant un rire - à son ami qui avait passé la tête dans l’embrasure de la porte en entendant la voix de Hécate.
Serbitar entra en silence, lança un bref coup d’oeil suspicieux à la « personne » qui lui avait ouvert la porte avant de faire une très légère courbette à Hécate, lançant un regard désapprobateur à Gabriel malgré qu’on puisse voir un très discret sourire remonter le coin de ses lèvres.
– Tu as l’air de bien t’amuser… On a dû t’entendre à l’autre bout du château… Il se tourna vers la Dame. Bienvenue chez nous, je me nomme Serbitar. Pardonnez mon manque de politesse mais… comment avez-vous fait pour réveiller cet idiot ? Cela fait dix ans qu’on tente de lui tirer ne serait-ce qu’un vrai sourire, demanda-t-il l’air clairement curieux.
Cela calma aussitôt Gabriel qui fit un repli stratégique en récupérant sa tasse de thé, la finissant calmement.
Il s’approcha de Gabriel, se pencha légèrement vers lui comme pour lui faire une confidence, ses paroles pourtant clairement audible pour Hécate.
– Dois-je arranger ta chambre ?
Si la tasse n’était pas vide, il aurait eu droit à une autre douche de thé, à la place il donna un regard boudeur à son ami qui se mit à rire.
Posa la tasse vide sur la table, il passa une main sur sa nuque.
– Serbitar se propose gentiment pour être tout à toi pendant ton séjour parmi-nous, fais-en bon usage.
De gros gamins… mais c’était ce qu’ils étaient dans le fond. Un groupe de mercenaire qui s’était posé là après qu’il ai réussit à récupérer ses terres et ils ne s’étaient plus quitté. Cela leur convenait, n’en déplaisaient aux nobles alentours. Mais tant que les villages qu’ils protégés étaient heureux, ils ne voyait pas pourquoi il changerait quoique ce soit pour plaire à des idiots.
– Arrête de te déprécier mon ami, tu vaut mieux que ça. Ce n'est bon ni pour toi ni pour ton fils, qui, j'en suis sure, t'admire. T'est grand, bien bâtit, tu a ce qu'il faut là où il faut -et croit moi, je m'y connais- tu est beau gosse et t'a une voix capable de faire frissonner quiconque t'écoute. Tu m'a l'air très sympathique et plein de noble qualités alors je te prierais d'arrêter l'autoflagellation car sinon je me verrais dans l'obligation de te punir.
Il avait rougit sous les compliment, n’ayant pas l’habitude et ne voyant absolument pas en quoi il en méritait. Il ne trouvait pourtant pas qu’il se dépréciait, pensant qu’il avait plutôt un avis éclairé sur la question même si, la plupart du temps, il réglait la chose en ne se la posant pas.
Quand à son fils… C’était son fils, et peut importe ce que ce dernier pouvait penser de lui – même s’il espérait que ce ne soit pas mauvais – il l’aimait et le protégerait.
– Tu fait partit de l'Augure maintenant, et même si les deux autres sont des rats de laboratoires et ne sortent pas beaucoup, tu peut compter sur moi et le grand chef. Enfin ce dernier, tant que tu lui offre à manger et à boire il est heureux... Au fait, je comptais rester pour un certain temps, puis-je demander à rester officiellement ici ? Je ne peux promettre de me faire petite et de ne pas t'ennuyer puisque ce serait un mensonge, mais je peux promettre de t'apporter mon soutiens dès que tu en a besoin.
– Tu peux, nous ne sommes pas très nombreux et il y a encore beaucoup de place. Mes gars ne sont pas très discrets mais ils ne te causeront pas de problèmes.
Et puisqu’ils étaient au courant qu’il était un sorcier, voir une inconnu ne les surprendrait pas tant que cela… enfin, excepté le fait qu’il ai réussit à trouver « une aussi belle femme avec la tête qu’il se traînait ».
– En parlant d'accueil, nous ferions mieux d'inviter l'homme qui campe devant la porte ne penses tu pas ? Ce serait dommage de ne pas le saluer n'est ce pas ?
C’est à ce moment là qu’il fut heureux d’avoir posé sa tasse sur la table. Connaissant son ami, il s’imaginait bien la tête qu’il ferait a cette invitation et fit un signe de la main à Hécate, lui donnant l’autorisation de l’inviter si elle le souhaitait vraiment. Lui était plutôt occupé à tenter de ne pas rire… très compliqué.
Il se calma cependant un peu en voyant le pouvoir de la dame à l’oeuvre, observant attentivement l’ombre ouvrir très docilement la porte.
– Entre mon grand, n'ai pas peur, vient t'asseoir.
– Écoute la Dame… dit-il difficilement – en réprimant un rire - à son ami qui avait passé la tête dans l’embrasure de la porte en entendant la voix de Hécate.
Serbitar entra en silence, lança un bref coup d’oeil suspicieux à la « personne » qui lui avait ouvert la porte avant de faire une très légère courbette à Hécate, lançant un regard désapprobateur à Gabriel malgré qu’on puisse voir un très discret sourire remonter le coin de ses lèvres.
– Tu as l’air de bien t’amuser… On a dû t’entendre à l’autre bout du château… Il se tourna vers la Dame. Bienvenue chez nous, je me nomme Serbitar. Pardonnez mon manque de politesse mais… comment avez-vous fait pour réveiller cet idiot ? Cela fait dix ans qu’on tente de lui tirer ne serait-ce qu’un vrai sourire, demanda-t-il l’air clairement curieux.
Cela calma aussitôt Gabriel qui fit un repli stratégique en récupérant sa tasse de thé, la finissant calmement.
Il s’approcha de Gabriel, se pencha légèrement vers lui comme pour lui faire une confidence, ses paroles pourtant clairement audible pour Hécate.
– Dois-je arranger ta chambre ?
Si la tasse n’était pas vide, il aurait eu droit à une autre douche de thé, à la place il donna un regard boudeur à son ami qui se mit à rire.
Posa la tasse vide sur la table, il passa une main sur sa nuque.
– Serbitar se propose gentiment pour être tout à toi pendant ton séjour parmi-nous, fais-en bon usage.
De gros gamins… mais c’était ce qu’ils étaient dans le fond. Un groupe de mercenaire qui s’était posé là après qu’il ai réussit à récupérer ses terres et ils ne s’étaient plus quitté. Cela leur convenait, n’en déplaisaient aux nobles alentours. Mais tant que les villages qu’ils protégés étaient heureux, ils ne voyait pas pourquoi il changerait quoique ce soit pour plaire à des idiots.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Jeu 2 Avr - 17:12
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
– Tu peux, nous ne sommes pas très nombreux et il y a encore beaucoup de place. Mes gars ne sont pas très discrets mais ils ne te causeront pas de problèmes.
J'eu un sourire. Ces hommes ne pourraient pas faire grand chose, il fallait surtout prier pour eux si il m'énervais. Sur son approbation, j'envoyais une ombre ouvrir la porte. L'homme qui entra ne semblait pas surpris par mon ombre. Un regard désapprobateur à mon nouvel ami et un sourire à mon encontre me fit dire qu'ils étaient bon amis. Frère non liés par le sang peut-être. Le nouvel arrivant prit la parole autant pour moi que pour Gabriel.
- Tu as l’air de bien t’amuser… On a dû t’entendre à l’autre bout du château… Il se tourna vers moi. Bienvenue chez nous, je me nomme Serbitar. Pardonnez mon manque de politesse mais… comment avez-vous fait pour réveiller cet idiot ? Cela fait dix ans qu’on tente de lui tirer ne serait-ce qu’un vrai sourire.
Le pauvre Gabriel. Je le vis se renfermer directement. Il prit sa tasse de thé et la finis. Dix ans alors. Par les Dieux, c'était un homme loyal. Je souriais à Serbitar avec l'air que je prenais souvent quand on me complimentait en tant que Reine. Faussement modeste.
- Que voulez vous, je suis douée. Je le dois à un certain nombre d'années d'entrainement et au fait que je sois naturellement géniale.
Je me tourne vers Gabriel, toujours renfermé sur lui même et lui tapotais la tête.
- Détends toi gentil géant, personne ne te juge ici.
J'avisais sa tasse vide et en profitais pour aller le resservir. Du coin de l'oeil je vis Serbitar s'approcher pour murmurer quelque chose à l'oreille de mon nouvel hôte. Ce dernier s'étouffa et je suis sure qu'il aurait fallut d'un peu de thé pour qu'il change à nouveau sa tenue. Serbitar avait l'air triomphant et Gabriel se passa une main sur la nuque. Ok je vois.
– Serbitar se propose gentiment pour être tout à toi pendant ton séjour parmi-nous, fais-en bon usage.
Le visage du serviteur se décomposa discrètement et je ris tout en donnant la tasse pleine et légèrement fumante à Gabriel. J'haussais un sourcil à l'adresse de mon nouvel homme tout à moi.
- Que de dévouement ! Je ne peut rien dire sur vos manières. En premier lieu, il faudrait aller chercher mes affaires à l'auberge du village non loin. Je regardais Gabriel, légèrement plus sérieuse. As-tu encore besoin de mon savoir pour l'instant ? Veut tu parler de quelque chose qui t'intrigue en particulier ?
Je pouvais toujours l'éclairer sur pleins de choses. Ce soir je ne me sentais pas trop de le laisser seul même si d'après son ami, il avait changé en peu de temps. Je me demandais si c'était juste à cause de moi ou tout simplement qu'inconsciemment, il était temps pour lui d'avancer.
LA NÉCROMANCIENNE
ET L'OURS.
– Tu peux, nous ne sommes pas très nombreux et il y a encore beaucoup de place. Mes gars ne sont pas très discrets mais ils ne te causeront pas de problèmes.
J'eu un sourire. Ces hommes ne pourraient pas faire grand chose, il fallait surtout prier pour eux si il m'énervais. Sur son approbation, j'envoyais une ombre ouvrir la porte. L'homme qui entra ne semblait pas surpris par mon ombre. Un regard désapprobateur à mon nouvel ami et un sourire à mon encontre me fit dire qu'ils étaient bon amis. Frère non liés par le sang peut-être. Le nouvel arrivant prit la parole autant pour moi que pour Gabriel.
- Tu as l’air de bien t’amuser… On a dû t’entendre à l’autre bout du château… Il se tourna vers moi. Bienvenue chez nous, je me nomme Serbitar. Pardonnez mon manque de politesse mais… comment avez-vous fait pour réveiller cet idiot ? Cela fait dix ans qu’on tente de lui tirer ne serait-ce qu’un vrai sourire.
Le pauvre Gabriel. Je le vis se renfermer directement. Il prit sa tasse de thé et la finis. Dix ans alors. Par les Dieux, c'était un homme loyal. Je souriais à Serbitar avec l'air que je prenais souvent quand on me complimentait en tant que Reine. Faussement modeste.
- Que voulez vous, je suis douée. Je le dois à un certain nombre d'années d'entrainement et au fait que je sois naturellement géniale.
Je me tourne vers Gabriel, toujours renfermé sur lui même et lui tapotais la tête.
- Détends toi gentil géant, personne ne te juge ici.
J'avisais sa tasse vide et en profitais pour aller le resservir. Du coin de l'oeil je vis Serbitar s'approcher pour murmurer quelque chose à l'oreille de mon nouvel hôte. Ce dernier s'étouffa et je suis sure qu'il aurait fallut d'un peu de thé pour qu'il change à nouveau sa tenue. Serbitar avait l'air triomphant et Gabriel se passa une main sur la nuque. Ok je vois.
– Serbitar se propose gentiment pour être tout à toi pendant ton séjour parmi-nous, fais-en bon usage.
Le visage du serviteur se décomposa discrètement et je ris tout en donnant la tasse pleine et légèrement fumante à Gabriel. J'haussais un sourcil à l'adresse de mon nouvel homme tout à moi.
- Que de dévouement ! Je ne peut rien dire sur vos manières. En premier lieu, il faudrait aller chercher mes affaires à l'auberge du village non loin. Je regardais Gabriel, légèrement plus sérieuse. As-tu encore besoin de mon savoir pour l'instant ? Veut tu parler de quelque chose qui t'intrigue en particulier ?
Je pouvais toujours l'éclairer sur pleins de choses. Ce soir je ne me sentais pas trop de le laisser seul même si d'après son ami, il avait changé en peu de temps. Je me demandais si c'était juste à cause de moi ou tout simplement qu'inconsciemment, il était temps pour lui d'avancer.
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# Re: Rencontre avec un ours mal léché. Ven 8 Mai - 10:35
Il ignora sciemment l’invitation à se détendre. A quoi bon ? En plus, il commençait à sentir la fatigue lui tomber dessus comme une chape de plomb. Peut-être passerait-il une bonne nuit pour une fois…
Enfin, cela ne l’empêcha aucunement de se venger de Serbitar en l’offrant en pâture à la Dame, il l’avait cherché lui aussi.
– Que de dévouement ! Je ne peut rien dire sur vos manières. En premier lieu, il faudrait aller chercher mes affaires à l'auberge du village non loin.
Un léger sourire en coin apparut sur ses lèvre alors que son ami hochait la tête, disparaissant déjà dans le couloir pour effectuer sa charge ou la demander à quelqu’un… il ne savait pas trop mais il savait qu’il ferait au mieux de toute façon.
– As-tu encore besoin de mon savoir pour l'instant ? Veut tu parler de quelque chose qui t'intrigue en particulier ?
– Non pas pour le moment… Pardonne mon impolitesse mais je pense aller me coucher.
Pas besoin qu’il s’étende d’avantage sur le sujet, on voyait bien à sa tête qu’il manquait de sommeil et s’endormir en discutant n’était pas spécialement sa tasse de thé.
Serbitar revint finalement dans la pièce, annonçant à la dame que ses affaires étaient sur le chemin et que la chambre était prêtre. Rapide et efficace… mais aussi parce son ami s’assurait toujours que la chambre d’ami près de la sienne soit toujours prête pour une raison qui lui était obscure.
– Je vous accompagne, dit-il dans une courbette.
Il haussa les épaules avant de faire un signe à Hécate de le suivre, se postant à ses côtés pour faire le chemin, ils allaient dans la même direction après-tout.
– Si tu veux retourner dans la bibliothèque, n’hésites pas mais… il te faudra juste passer par ma chambre.
Il avait le sommeil léger alors il se réveillerait à coup sûr mais ça ne le dérangeait pas, c’était toujours mieux que de lui faire faire un détour par les catacombes pour rien.
Une fois arrivés devant les portes, il se tourna vers Hécate, lui saisissant délicatement la main pour lui faire un baisemain.
– Passez une bonne nuit ma Dame. Je suis à côté si vous avez besoin et Serbitar se fera un plaisir de répondre à le moindre de vos désirs.
Il fit un léger hochement de tête envers son ami, lequel répondit de la même façon avant de se rendre dans sa chambre.
Le réveil risquait d’être difficile…
Enfin, cela ne l’empêcha aucunement de se venger de Serbitar en l’offrant en pâture à la Dame, il l’avait cherché lui aussi.
– Que de dévouement ! Je ne peut rien dire sur vos manières. En premier lieu, il faudrait aller chercher mes affaires à l'auberge du village non loin.
Un léger sourire en coin apparut sur ses lèvre alors que son ami hochait la tête, disparaissant déjà dans le couloir pour effectuer sa charge ou la demander à quelqu’un… il ne savait pas trop mais il savait qu’il ferait au mieux de toute façon.
– As-tu encore besoin de mon savoir pour l'instant ? Veut tu parler de quelque chose qui t'intrigue en particulier ?
– Non pas pour le moment… Pardonne mon impolitesse mais je pense aller me coucher.
Pas besoin qu’il s’étende d’avantage sur le sujet, on voyait bien à sa tête qu’il manquait de sommeil et s’endormir en discutant n’était pas spécialement sa tasse de thé.
Serbitar revint finalement dans la pièce, annonçant à la dame que ses affaires étaient sur le chemin et que la chambre était prêtre. Rapide et efficace… mais aussi parce son ami s’assurait toujours que la chambre d’ami près de la sienne soit toujours prête pour une raison qui lui était obscure.
– Je vous accompagne, dit-il dans une courbette.
Il haussa les épaules avant de faire un signe à Hécate de le suivre, se postant à ses côtés pour faire le chemin, ils allaient dans la même direction après-tout.
– Si tu veux retourner dans la bibliothèque, n’hésites pas mais… il te faudra juste passer par ma chambre.
Il avait le sommeil léger alors il se réveillerait à coup sûr mais ça ne le dérangeait pas, c’était toujours mieux que de lui faire faire un détour par les catacombes pour rien.
Une fois arrivés devant les portes, il se tourna vers Hécate, lui saisissant délicatement la main pour lui faire un baisemain.
– Passez une bonne nuit ma Dame. Je suis à côté si vous avez besoin et Serbitar se fera un plaisir de répondre à le moindre de vos désirs.
Il fit un léger hochement de tête envers son ami, lequel répondit de la même façon avant de se rendre dans sa chambre.
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