L'innocence est une Vertu ft. Sigmar
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L'innocence est une Vertu ft. Sigmar Believe :: Le Monde :: Asie
 
Irélia MontrozierPaix trompeuse nuit plus que guerre ouverte
# L'innocence est une Vertu ft. Sigmar Sam 27 Aoû - 15:16

LA NEIGE, LE FROID,
ET UN AKUMA.


Étonnant qu'un paysage si luxuriant pendant les périodes chaudes puisse devenir si ... le premier mot qui vient à l'esprit était sobre. On peut y ajouter immatériel, presque pur et pour certains ayant l'esprit fantaisiste, enchanteur. Mais si la neige étends son manteau blanc sur la végétation, dans les sous bois c'est une tout autre affaire. Sur les sentiers la neige s'est mêlée à la terre pour transformer tout le sol en boue bien visqueuse, celle grâce à qui il est impossible de se déplacer sans bruit. Ça ne semble pas déranger celle qui s'est aventurée dans ses forets alors qu'il fait si froid que le moindre liquide peut geler sur place. En soi la température est habituelle pour un milieu d'Hiver en plein Henan, Mais ce froid là est humide et pour en rajouter, un fort vent glacial se fait un grand plaisir de pénétrer chaque couche de vêtement, prouvant sans miséricorde aucune sa supériorité.
Personne ne sortirait par un temps pareil, sauf les fous et les suicidaires. Heureusement, ou malheureusement suivant le point de vue, elle n'est ni folle ni suicidaire. Elle marche d'un bon pas, portant une tenue occidentale, avec seulement une cape pour se protéger des intempéries. Peut-être est-elle folle tout compte fait. Pendant qu'elle avance sans même sembler ressentir le froid, elle jette des coups d'œil tout autour d'elle. Elle marche et cherche pendant au moins deux heures. C'est donc avec une moue de frustration et un froncement de sourcils qu'elle s'arrête à coté d'un ruisseau gelé.
Deux heures ! ça faisait deux foutues heures qu'elle cherchait une fichue plante. Et contrairement à ce que tout le monde pourrait dire, elle en avait vraiment besoin de cette plante endémique. Enfin... Vraiment besoin... peut-être était ce un mensonge. Un petit mensonge pour qu'elle puisse s'isoler au fin fond du monde, pour ne rencontrer personne et souffler légèrement. Décompresser de la soirée chez l'Empereur. Shen n'avait rien dit -ou peut-être quelques piques- car d'habitude c'était lui qui avait le boulot "ingrat" en gros guillemets et s'était elle, la propriétaire, qui gardait les commerces. Cependant, même dans sa maison elle n'arrêtait pas de tourner en rond, incapable de se calmer, ayant l'impression d'être entourée d'une foule alors qu'elle ne pouvait pas être plus seule. Donc pour éviter de devenir vraiment folle, en tous cas, plus qu'elle ne pouvait déjà l'être, elle avait emprunté une de ses portes pour se rendre dans une province Chinoise, le Henan dont les foret hébergeaient une plante endémique qu'elle n'avait plus chez elle.
Herbe qu'elle cherchait depuis deux bonnes heures ! Enfin deux heures et demis maintenant. Elle avait quitté le sentier depuis un moment et s'arrêta un instant pour se masser les tempes avant de repartir. Elle en avait déjà trouvé il y avait quelques années au pieds des montagnes dans lesquelles des moines avaient élus domicile. Irélia ne les avaient pas croisé et essayait de se faire discrète, ne voulant pas causer de problèmes. Elle se dirigeait vers ce même endroit en silence, s'étant résignée à devoir marcher au moins une heure de plus. Avec de la chance, Irélia allait trouver cette plante, mettrait deux heures -et pas trois- pour revenir et se prendrais un bon repas chaud dans la petit cabane -abandonnée lors de son premier passage- à qui elle avait liée la porte à celle de sa remise en France.
A vue de nez, il doit lui rester au moins un quart d'heure pour atteindre le pied des montagnes et au moins un quart d'heure encore pour trouver cette plante. Irélia pousse un soupir, trouvant difficile de se motiver pour la suite du chemin, mais après avoir bu quelques gorgées à un ruisseau non gelé -va savoir pourquoi- elle n'a pas le temps de s'encourager qu'elle entend un bruit derrière elle. Elle se retourne et se retrouve devant un homme qui la dévisage. A la vue de ses vêtements, surement un paysan du coin. Ce ruisseau étant sur le chemin du temple, elle suppose qu'il a du arrêter sa route pour boire, tout comme elle. Elle lui sourit et se décale du ruisseau. Se doutant qu'elle manque surement de civilité, elle s'incline légèrement pour le saluer et va pour s'en aller quand elle remarque qu'il a fait un pas dans la même direction qu'elle. Qu'est ce qu'il peut bien lui vouloir ? Sans plus se soucier des convenances Asiatiques qu'elle ne connait malheureusement pas, elle le regarde franchement intriguée.

- Que se passe t-il ? Que puis-je pour vous ?

Elle parle légèrement le chinois, enfin suffisamment pour une conversation normale. Elle prie donc les Astres de ne pas avoir écorché des mots et ne pas avoir dit bien autre chose à la place. Mais l'homme lui ne bouge pas. Il ne lui répond même pas. Il se contente de la fixer tel une statue. Sans prévenir le super instinct d'Irélia se met en route et son coude commence à la brûler. Bordel de pu.... elle sursaute presque. Serrant légèrement les dents elle fixe un peu plus attentivement l'homme. Il est bizarre. Vraiment très bizarre. Parole de sorcière qui appartient à un groupe de sorciers immortels qui comprend une nécromancienne approchant des six cents ans, son ancêtre et l’ancêtre de son employé qui a deux personnalités. Elle sait de quoi elle parle quand elle aborde le sujet du bizarre. Mais lui... il penche du mauvais coté du bizarre. Elle lui fait un faux sourire et un signe de la main tout en faisant un pas en arrière. Et devinez quoi ? Il en fait un en avant. Salo... Zut. La sorcière sent son cœur commencer à battre légèrement plus vite, et son sourire de façade toujours aux lèvres, elle fait quelques pas de plus en arrière. C'est peut-être les signes de fuites de trop pour le pauvre paysan qui ne semble pas supporter l'envie qu'Irélia ai soudain l'envie de s'éloigner.
Le corps du pauvre homme se déchire pour laisser apparaître un être humanoïde qui dégage quelque chose de vraiment flippant. Irélia a envie de rester pétrifiée mais son coude perd toutes sensations tellement la douleur est forte. Grâce à ce signe, elle a la présence d'esprit de se jeter à terre alors que le machin paysan truc s'avance pour essayer de l'attraper. Enfin s'avance... Se projette en avant. A croire qu'il peut aller super vite... Ok c'est peut-être le cas. Irélia se relève rapidement et sans même réfléchir, fait demis tour et suit le bon sens commun : la meilleure des attaques c'est une bonne paire de chaussures ! Elle attrape ses jupes et sans même chercher midi à quatorze heures file comme le vent. Elle ne sit pas pourquoi, mais elle se doute que l'horreur va la suivre. A croire qu'il y a tellement peu de monde dans cette contrée, qu'il la prend pour quelqu'un d'une autre profession. Il faudrai l'informer qu'elle n'en fait pas partie et que, pour information, se jeter sur elle et avoir l'air aussi peu engageant qu'un commissaire de l'inquisition n'est pas forcément le meilleur moyen d'approcher une dame...  
Irélia Montrozier
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Sigmar Yngvarrsson
# Re: L'innocence est une Vertu ft. Sigmar Sam 27 Aoû - 15:23
  • Irélia Montrozier
  • Sigmar Yngvarrsson
En suivant les sentiers
- Tiens mon enfant, prends ça.

Le jeune garçon me fixe avec un regard mi-craintif, mi-soupçonneux et ne bouge pas d'un pouce. Je lui adresse un sourire bienveillant.

- N'aie crainte mon garçon, je ne suis pas là pour vous nuire. Prends ce paquet et porte le à ta mère. Ce qu'il contient vous permettra de soigner ton petit frère.

Les yeux du garçon se mettent à briller d'espoir. Il tend la main vers le paquet et s'interrompt pour me fixer, méfiant. Je l'encourage d'un hochement de tête et il fini par s'en saisir avant de partir en direction de sa maison sans demander son reste. Je me redresse avec un sourire aux lèvres. La confiance est une denrée rare et il est sage de ne pas l'accorder à tous le monde. Je resserre mon manteau autour de mon cou et reprend ma route, laissant ce petit village paysan derrière moi. Le temps et la neige me rappellent mon pays natal. Mais à l'inverse de l'Islande, où la météo changeait toutes les heures et métamorphosait le paysage, la neige et le froid pèse sur cet endroit comme un poids sur les épaules d'un ouvrier. Le temps semble ralenti alors que je traverse une forêt silencieuse, où nul être vivant n'ose s'aventurer par ces températures extrêmes. Peu de personnes apprécient l'hiver. Pourtant c'est une saison magnifique et bénéfique à notre monde. Le monde au repos, récupère ses forces pour nous revenir encore plus beau et coloré au printemps. C'est grâce à l'hiver que nous pouvons apprécier toute la beauté accordée à cette terre par notre Seigneur. Je progresse à travers les bois en brisant les congères sur mon chemin avec mon bâton de marche. En arrivant à une sorte de carrefour dans la forêt je remarque qu'un sentier semble avoir été foulé récemment. Oh ? Quelqu'un d'autre s'est aventuré par ici ? Cette personne s'est peut-être perdue et à besoin d'aide. J'imagine qu'il n'y a qu'un seul moyen de le découvrir. Je m'engage sur le sentier et suis les traces de pas. Ces dernières font des tours et des détours assez impressionnants. Il semblerait que leur propriétaire cherchait quelque chose. Au bout de plusieurs minutes je parviens à remonter la trace et remarque qu'il y a désormais deux set d'empreintes. Tiens donc. Je progresse plus rapidement et, finalement, une femme arrive en courant vers moi. Ou plus exactement, elle fuit dans ma direction. Je m'écarte promptement pour la laisser passer. Sur ses talons se trouve.... Un démon. Celui-ci me dépasse sans me remarquer mais je lui jette mon bâton de marche dans le dos pour l'arrêter.

- DEMON ! TU N'AS PAS TA PLACE PARMI LES MORTELS !


Mon ton impérieux et mon bâton décident l'Akuma à reporter son attention sur moi.

- Tu empestes l'Innocence vieil homme. Je vais te tuer et récupérer ton arme. Mes maîtres seront contents.
- TU N'EN FERAS RIEN ! JE VAIS TE DÉTRUIRE ET RENDRE TON ÂME TOURMENTÉE AU SEIGNEUR !


Je m'empare de ma Bible et l'ouvre à une page bien précise. Je sens mon sang battre dans mes tempes et la fureur s'empare de moi. Je fixe mon œil unique sur l'Akuma en face de moi. C'est la fin pour lui.

- MAIS POUR LES LÂCHES, LES INCRÉDULES, LES ABOMINABLES, LES MEURTRIERS, LES IMPUDIQUES, LES ENCHANTEURS, LES IDOLÂTRES, ET TOUS LES MENTEURS, LEUR PART SERA DANS L’ÉTANG ARDENT DE FEU ET DE SOUFRE, CE QUI EST LA SECONDE MORT !
- Tu es complètement f...


Le démon n'a pas le temps de terminer sa phrase car le sol s'ouvre sous ses pieds en un gouffre immense rempli de magma en fusion. Le démon flotte au dessus du gouffre et m'adresse un rire moqueur.

- Tu pensais vraiment me vaincre avec une attaque aussi minable vieillard ?

Deux bras diaboliques jaillissent de la lave pour attraper l'Akuma. Je lui adresse un regard sévère.

- Ton erreur fut de me sous-estimer, démon.

Les deux bras entraînent cette erreur de la création dans le flot infernal et le gouffre se referme dans un puissant tremblement et un bruit assourdissant. Le calme revenu, tant dans la forêt qu'en moi, je referme ma Bible dans un claquement.

- Amen.

Je remise ma Bible à ma ceinture et souffle lourdement. Je cherche mon bâton de marche sur le sentier maintenant bien visible, la chaleur de la lave ayant fait fondre la neige sur un large périmètre, avant de réaliser qu'il est probablement tombé dans le gouffre. Damnation. J'aurais dû y penser.

- Tout cela commence à ne plus être de mon âge.

Je me dirige vers la jeune femme et lui adresse un sourire chaleureux.

- Le danger est désormais passé, mademoiselle. J'espère ne pas vous avoir trop effrayée. Je m'appelle Sigmar. Que fais une jeune femme seule dans pareil endroit ? Vous êtes perdue ?


L'Innocence est une Vertu
Sigmar Yngvarrsson
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Irélia MontrozierPaix trompeuse nuit plus que guerre ouverte
# Re: L'innocence est une Vertu ft. Sigmar Sam 27 Aoû - 15:54

QUI A DIT QUE J'ÉTAIS NAÏVE ?
JE VOIS PAS DE QUOI VOUS PARLEZ...


 Irélia commence à avoir mal aux muscles à force de courir. En soi, ce n'est pas le fait de sprinter comme si sa vie en dépend qui fatigue, mais le fait d'essayer de ne pas se prendre les pieds dans une racine quelconque cachée sous le neige ou encore un trou dissimulé. Il résulterait de cette maladresse un vol plané qu'elle suppose superbe mais la suite n'est pas trop envisageable. La sorcière voit la fin du chemin arriver. Enfin le chemin, chemin pas trop vite les grand mot hein, et s'élargit en un passage praticable. Un passage sur lequel marche un vieillard. Enfin, une personne dans la fleur de l'âge diront nous plutôt. Cet homme voit Irélia arriver en courant et elle le remercie en pensées lorsqu'il s'écarte de son chemin.
La sorcière n'a pas fait un mètre de plus qu'elle entend crier derrière elle. Soucieuse pour cette bonne âme qui l'avait laissé passée, elle veut se retourner tout en courant pour voir ce qu'il se passe, espérant que le vieux n'ai pas été attaqué par le machin truc. Idée des plus mauvaises dont le résultat a été prédit deux minutes plus tôt : Elle s'étale de tout son long dans le manteau de neige. Bien joué ma fille ! Les cris continuent et toussant des flocons, elle se débat avec sa cape qui s'est enroulée autour d'elle, pour pouvoir s'asseoir et voir ce qui se passe. Après avoir dégagé les cheveux collé sur son visage, elle regarde l'homme confrontant l'horreur. Il tient un bouquin dans une main et ne semble pas avoir peur mais plutôt ... enragé ...
Elle doit l'aider ! Irélia vérifie sa cheville : niquel intacte ! Elle se relève et allait commencer à laisser sa Magie opérer quand ... un trou s'ouvre sous le machin. Un trou plein de lave. La sorcière recule de quelques pas face à la chaleur soudainement dégagée. L'horreur semble en rire.

- Tu pensais vraiment me vaincre avec une attaque aussi minable vieillard ?

Ah mais c'est qu'il parle le machin-truc ! Non mais oh ! Il aurait pu dire quelque chose pendant qu'il la coursait ! Bon, aucunes idées de ce qu'il aurait pu dire, mais par principe, essayer de tuer quelqu'un sans rien dire c'est pas sympas et c'est éprouvant pour la cible de l'attaque. Sans rigoler, le cœur d'Irélia a faillit lâcher au moins deux fois !
Il faillit de lâcher une troisième fois alors que deux bras surgissent du trou pour emporter l'horreur avec eux. Le trou se referme, la terre tremble et Irélia se retrouve une nouvelle fois par terre, ayant trébuchée de nouveau, mais sur une pierre cette fois ci. La sorcière se demande rapidement si son employé ne lui a pas refilé sa maladresse mais se souvint qu'elle était déjà pas très douée à l'origine ... Un soupir sort d'entre ses lèvres et quand elle lève la tête, l'homme referme son livre et se dirige vers elle avec un grand sourire. Au moment où il arrive près d'elle, Irélia se remet tant bien que mal sur ses pieds et essaie désespérément d'enlever la neige qui colle à ses vêtements, essayant de ne pas remarquer les traces de boue qui parsemaient ses jupes.

- Le danger est désormais passé, mademoiselle. J'espère ne pas vous avoir trop effrayée. Je m'appelle Sigmar. Que fais une jeune femme seule dans pareil endroit ? Vous êtes perdue ?

- Euh, hé bien, vous ne m'avez pas effrayée non... Ah vrai dire c'est le machin bizarre qui me coursait qui a accéléré légèrement ma tension. Elle sourit et avec toute la dignité qui lui reste après être tombée deux fois pour rien, lui tend la main. Ravie de vous rencontrer Sigmar, je m'appelle Irélia. Pour tous vous dire, je cherchais des plan...

Elle regarde vivement à sa ceinture et soupire de soulagement en voyant le petit sac qu'elle y avait accroché. La main droite sur son coeur trop éprouvé aujourd'hui elle sens le soulagement la prendre. Elle n'a pas trouvé les fameuses plantes -elle n'a même pas eu le temps d'aller les chercher surtout- mais en a trouvée une ou deux de plus, qu'elle ne connais pas et qu'elle a prit pour pouvoir les examiner plus tard chez elle. Ca aurait vraiment été ballot qu'elle revienne les mains vides et sale comme un cochon. Elle reporte son attention sur le vieil homme et se racle la gorge.

- Pardon... je disais que j'étais venue chercher des plantes mais j'ai pas eu le temps d'arriver à l'endroit où elles poussent que l'horreur m'est tombée dessus. Et du coup, j'ai du rebrousser chemin, assez rapidement.

Irélia soupire de nouveau. Elle doit refaire tout le chemin pour arriver à cet endroit précis mais la sorcière commence à avoir faim et ça la fait sérieusement chi... ça l'énerve légèrement qu'elle ai fait tout ça pour rien. Enfin presque rien ! Surtout qu'elle n'a que peu de chose à manger, n'ayant -pour une fois- pas du tout été prévenante et ayant pris seulement quelques trucs à grignoter, sure et certaine de trouver la plante, de faire le point en une matinée et de rentrer à la maison -en France- pour le repas. Franchement pas la meilleure idée qu'elle ai eu aujourd'hui. Ca devient un refrain à force, Irélia pourrait même en faire un slogan.
Le vieil homme a l'air sympathique, mais contrairement à elle, il doit subir la morsure du froid... Elle prends donc la décision généreuse mais naïve de réchauffer légèrement l'air autour d'eux, et se met également devant lui alors que le vent souffle fort. Officiellement, elle essaie de le protéger du vent -On ne parle pas de la taille de la jeune femme par rapport à celle de l'inconnu merci- officieusement, elle calme le vent avant qu'il vienne près d'eux.
Jusqu’à présent elle ne l'a pas réalisée mais ... Il a fait disparaître la chose super bizarre ! Avec un livre. Qui a ouvert la terre, fait sortir des mains démonique qui ont emportées l'horreur avec elle. Et à présent, elle discute normalement comme s'ils sont en train de prendre le thé et pas en plein milieu d'une foret chinoise enneigée. Franchement ! On ne converse pas normalement après avoir été poursuivit et sauvée par un type qui à l'air d'être un gentil grand-père mais qui a ouvert un trou de lave avec deux bras à l'intérieur en un claquement de doigt ! Et en plus elle essaie de le protéger du froid, sans même savoir s'il est un ennemi ou pas... Ce n'est pas de la gentillesse à ce point c'est de l'inconscience ! Pour une sorcière traumatisée, sa prudence et son passée ne font pas le poids face à l'innocence et la naïveté. C'est justement avec ce genre de réalisation, durant ce genre de moment qu'Irélia se demande comment elle a fait pour arriver jusqu'à l'âge adulte en vie.

- Il me faut vraiment cette plante donc je suppose que je vais devoir refaire tout le chemin pour aller la trouver... J'espère que ce n'est pas indiscret mais, pourquoi vous êtes ici, vous ? Et surtout, c'était quoi ce truc ?

Et la question à un millions : qu'est ce qu'il est lui ?! Elle sait que les sorciers et les noés sont capables de faire ce genre de chose. Par contre, elle ne se souvient pas d'avoir vu un exorciste utiliser ce genre de pouvoir. Khan et son ami sont morts trop tôt dans la soirée et lorsque l'amie de Gabriel a agit, Irélia était concentrée sur autre chose -comme ne pas s'évanouir-. Donc soit sorcier, soit Noé. Bon. Dans le premier cas, elle pouvait gruger. Dans le second cas... Par les Astres, elle voulait juste cherhcer ses plantes dans le calme !
Irélia Montrozier
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Sigmar Yngvarrsson
# Re: L'innocence est une Vertu ft. Sigmar Mer 31 Aoû - 12:49
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Ange et Démon
- Euh, hé bien, vous ne m'avez pas effrayée non... Ah vrai dire c'est le machin bizarre qui me coursait qui a accéléré légèrement ma tension. Ravie de vous rencontrer Sigmar, je m'appelle Irélia. Pour tous vous dire, je cherchais des plan...

Je serre la main que me tend la jeune femme quand elle tourne son regard vers une sacoche accrochée à sa ceinture. Soulagée, elle prend le temps de respirer. Je ne l'ai pas effrayée mais elle semble être très à cran. Quoi de plus normal lorsque l'on est poursuivie par une de ces engeances du démon ? Ils sont toujours là où personne ne les attend. Que faisait un seul démon au milieu de cette forêt enneigée ? Il devait chercher une proie sans défense. Maléfique et couard. Maudit chien.

- Pardon... je disais que j'étais venue chercher des plantes mais j'ai pas eu le temps d'arriver à l'endroit où elles poussent que l'horreur m'est tombée dessus. Et du coup, j'ai du rebrousser chemin, assez rapidement.
- Aucun problème ne vous en faites pas. Je comprends votre détresse. Braver le froid et la neige dans cette région reculée de chine pour des plantes est remarquable Irélia. Vous êtes une jeune femme courageuse. Et agile avec ça !
dis-je en riant doucement. - Je n'ai jamais vu une dame courir aussi vite avec des vêtements comme les vôtres !

Je lui souris, amusé et me frotte les mains, agressé par le froid qui règne en ces lieux. Maintenant que je suis immobile, ses températures basses essaient insidieusement de s'infiltrer sous mes vêtements pour me refroidir. Je suis d'ailleurs étonné que le jeune femme ne soit plus touchée par le froid que ça. Ses vêtements ne sont pas extrêmement chauds. Je la vois se rapprocher de moi et sens la température augmenter légèrement. Je hausse un sourcil  mais ne dis rien. Soit je suis trop vieux et atteint d'hallucinations, soit... Non ce n'est probablement qu'une illusion. Je détaille la tenue de ma camarade de randonnée et constate qu'elle est constellée de taches. Sa fuite n'a pas été sans difficultés. De plus, elle ne semble pas transporter de vivres avec elle. Depuis combien de temps déambule t-elle dans le froid sans manger ? Voilà qui est inquiétant

- Il me faut vraiment cette plante donc je suppose que je vais devoir refaire tout le chemin pour aller la trouver... J'espère que ce n'est pas indiscret mais, pourquoi vous êtes ici, vous ? Et surtout, c'était quoi ce truc ?
- Laissez moi vous accompagner Irélia pour chercher cette plante, je serai bien plus rassuré de ne pas vous savoir seule face aux dangers que recèle cette forêt. Et je vais répondre à vos questions. Mais pas tout de suite. Regardez vous ma chère vous êtes détrempée et vous m'avez l'air affamée ! Venez avec moi je vais faire un feu et vous allez manger quelque chose avant de dégrader votre état de santé. Allez, venez.


Je la saisis gentiment par le bras avec un sourire rassurant et la fait asseoir sur une souche révélée par mon coup d'éclat. Au moins elle est sèche. Je pars ensuite faire le tour de l'endroit où nous nous trouvons à la recherche de bois. Une fois ma récolte terminée je retourne auprès d'Irélia et entasse les brindilles et les buchettes pour former un feu de camp de taille raisonnable. Je passe ensuite plusieurs minutes à essayer d'allumer un feu mais je dois me rendre à l'évidence, le bois est bien trop humide pour être démarré par des moyens conventionnels. Je remise mon briquet dans mon sac à dos en grommelant et saisit ma Bible à ma ceinture. Je l'ouvre à la page approprié et fixe mon attention sur le feu. Je psalmodie doucement sans quitter le tas de bois du regard.

- Et après le tremblement de terre, un feu: l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.

Une étincelle chaude s'allume au cœur du tas de bois dans un chuintement léger. Je répète ce verset plusieurs fois et à chaque répétition, l'étincelle gagne en force et ampleur jusqu'à devenir un feu qui n'aurait rien à envier à celui d'une cuisine noble. Je referme mon ouvrage, satisfait. - Amen.

Je me frotte les mains au dessus du feu avant de me redresser et de fouiller dans mon sac à dos pour en sortir une petite casserole. Je me lève en sifflotant et part la remplir de neige que je mets ensuite à fondre sur le feu. Je trouve une pierre plate de bonne taille et aménage un espace sur mon feu pour la disposer sans risque. Mes voyages au travers du monde ne m'ont pas seulement permis de faire de magnifiques rencontres et de voir autant le bien le plus brillant que le mal le plus noir qui nichent dans le cœur des Hommes mais aussi d'apprendre bien des choses et, notamment, la cuisine. Je lance un sourire à ma comparse.

- Alors maintenant que nous sommes installés je vais pouvoir vous répondre très chère. Je suis un prêtre itinérant. Un missionnaire comme certains nous appellent. Je parcours le monde en répandant la parole du Seigneur et en aidant, au meilleur de mes capacités, ceux qui en ont besoin. Mais je ne m'intéresse pas qu'à ma religion car je suis convaincu que chacune à quelque chose à apporter. La différence est une chose terrifiante, Irélia. Elle provoque une peur telle, qu'elle pousse au crime le plus humble et le plus noble des Hommes. Ce n'est qu'en se comprenant que l'on parviendra à trouver la paix. J'étais donc venu ici pour rencontrer les moines qui vivent dans un temple au sein de cette forêt. Je souhaitais échanger avec eux et débattre des différents aspects de nos croyances pour mieux nous comprendre.

Je sors de mon sac une petite boite remplie de neige gelée. Bien ça a donc résisté au voyage. J'ouvre la boite en souriant et brise la glace. J'en sors un tissu étanche roulé sur lui même et déballe ce qu'il contient. Un magnifique morceau de veau, cadeau d'habitants d'un village rencontrés plus tôt cette semaine, se révèle à nous.

- Je comptais attendre la fin de mon voyage pour le déguster mais la bonne nourriture est encore meilleure lorsqu'elle est partagée ! Je vais nous préparer un bon repas. Cela vous permettra de vous remettre de vos émotions et allégera nettement le poids de mon paquetage ! dis-je joyeusement.

Je récupère un vieux morceaux de pain que je casse en miettes et sors les deux derniers œufs qui me restait d'une escale en ville. Je prépare une panure avec quelques condiments : sel, poivre et quelques herbes et épices. Je prépare deux belles escalopes que je pane du mieux que je peux. Sans farine l'exercice est un peu plus délicat que prévu mais je m'en sors. Je me lave les mains avec de la neige et met la graisse retirée de la viande à fondre sur une autre pierre froide pour ne pas la brûler. Faute de beurre, cela devra faire l'affaire. Deuxième entorse à la tradition je sors un sac de riz de mon sac et le met à cuire dans la casserole de neige fondue avec un peu de sel et quelques aromates.

- Navré, une escalope milanaise s'accompagne de pommes de terre et de salade mais je suis obligé de faire avec les produits du crû. Je souris, penaud. - Bien pour répondre à votre seconde question, ces horreurs sont des engeances du démon. Des monstruosités crées, non pas par le seigneur mais par un esprit vil et particulièrement torturé. Leur unique objectif est de répandre la destruction, la mort et la peine. D'aucun les appellent Akumas mais cela ne change rien. Ce sont des êtres qu'il faut détruire sans pitié car elles n'en montre aucune. Le seigneur m'a confié une arme à même de les renvoyer de l'enfer duquel elles viennent et c'est ce que je m'attache à faire, chaque fois que j'en croise une.

Mon sourire aimable a laissé place à une expression sombre au fur et à mesure de mes explications. Ces choses n'ont pas leur place sur la terre et doivent être détruites sans autre forme de procès. Tout en ruminant mes rancœurs face à ces engeances, je met les escalopes à cuire et contrôle la cuisson du riz. Je ne voudrais pas que ces monstres gâchent mon humeur et notre repas ! Je tâche de me départir de ma colère et reporte un regard plus tranquille sur ma jeune compagne de table.

- Enfin ne laissons pas le souvenir de ces monstres salir cette belle rencontre et ce repas à venir. Vous m'avez dit que vous étiez là pour chercher des plantes rares, c'est cela ? Dois-je en déduire que vous êtes herboriste ? Ou alchimiste ? Je dois dire que ce sont deux disciplines qui me fascinent sans que je parvienne réellement à les comprendre. Mais je trouve ça splendide que certaines personnes parviennent à convertir les plantes que le Seigneur a placé sur notre Terre en produits à même de soigner son prochain. Je tourne la viande sur la pierre le contact entre la graisse chaude et la viande crue provoque un sifflement. L'air commence à s'emplir d'odeurs délicieuses. - Vous habitez dans cette région Irélia ? Et vous rendez vous souvent dans des lieux aussi reculés pour des plantes ?

Le riz, désormais cuit, est sorti de la casserole et égoutté. Je reremplis la casserole de neige en prévision d'un thé propre à clore un repas comme celui-ci. Pendant ce temps la viande termine sa cuisson et je sors deux écuelles de mon sac à dos. Je les remplis de riz et dépose une escalope sur chacune d'entre elle. J'attrape la pierre brulante en me protégeant les mains et verse le jus en parts égales sur les deux assiettes. Je fourrage dans mon sac pour trouver des couverts et tend le tout à Irélia.

- Et voilà, escalope milanaise version forêt asiatique enneigée. Ne soyez pas trop sévère ! Bon appétit.

Je lui adresse un sourire en l'encourageant à manger.


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Sigmar Yngvarrsson
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